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Colère des agriculteurs : le chantier titanesque pour nettoyer et rouvrir la N165 à Quimper

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Après le départ des agriculteurs qui bloquaient la Nationale 165 à Quimper, les agents de la DIRO et des entreprises privées s'affairent à nettoyer la chaussée pour rouvrir la circulation. Il faut enlever 2.000 tonnes de déchets et enlever la terre accumulée d'ici vendredi.

Ronan Tanneau chef du centre de la DIRO à Châteaulin est l'un des deux responsables de cette opération complexe Ronan Tanneau chef du centre de la DIRO à Châteaulin est l'un des deux responsables de cette opération complexe
Ronan Tanneau chef du centre de la DIRO à Châteaulin est l'un des deux responsables de cette opération complexe © Radio France - Thomas Biet

Le blocage de la nationale 165 est levé depuis mardi au niveau de Quimper. Les agriculteurs ont quitté leur QG au Rouillen à Ergué-Gabéric. La quatre voies devrait rouvrir vendredi entre Troyalac'h et Gourvily, ce qui va changer la vie de tous ceux qui étaient obligés de passer par les déviations depuis une semaine.

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Depuis ce mercredi matin, les agents de la DIRO sont mobilisés pour nettoyer la chaussée et trier les déchets avec un ballet d'une quarantaine de camions benne, de tractopelle et d'autres engins qui se relaient pour emmener les déchets sur une bande de terre au niveau de l'échangeur du Rouillen.

"La plus grosse opération depuis que je suis à la DIRO"

"Depuis que je travaille à la DIRO, cela fait 17 ans, c'est la plus grosse opération que j'ai à gérer", confie Ronan Tanneau, chef de centre à la DIRO qui pilote l'opération avec un collègue.

Il faut ramasser 2.000 tonnes de déchets : 1.000 tonnes de terre et autant de déchets divers, des branches, des pneus, de la paille. "On les trie en mettant chaque type de déchets dans un coin, ce qui facilitera le travail de retraitement par la suite."

Le renfort d'entreprises privées

Les équipes de la DIRO ne pouvaient pas assurer seules ce chantier titanesque : "On a appelé des entreprises privées pour venir nous épauler avec des pelles, chargeuses et autres engins." Ce qui fera grimper la facture pour l'État qui devra également s'acquitter de la valorisation ultérieure des déchets.

En attendant, la priorité est de tenir les délais. Après le déblayage qui devrait se terminer ce mercredi soir, ce sera le tour des balayeuses de prendre le relais pour redonner à la chaussée son état d'origine : "On va déjà racler ce que l'on peut avec des chargeurs et des engins manuscopiques et après, on fera plusieurs passages de balayeuses pour humidifier et nettoyer la route, il faudra peut-être cinq ou six passages."

La pluie faciliterait le nettoyage

Cette opération devrait durer une bonne partie de la journée de jeudi. La pluie, qui serait désavantageuse pour le déblaiement, serait dans ce cas une alliée et permettrait d'économiser des milliers de litres d'eau**.

La bonne nouvelle en revanche, c'est que les équipements routiers - glissières, chaussées et panneaux - sont en bon état. La réouverture de la nationale est attendue ce vendredi.

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