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Une opération inédite de ramassage de déchets au fond de la rade de Brest

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Pour la première fois, une opération "Rade propre" a été lancée mercredi sur les communes de Brest, Plougastel-Daoulas et Roscanvel (Finistère). Pendant trois jours, quelque quarante plongeurs militaires et civils explorent les fonds marins pour en retirer les déchets polluants les plus encombrants.

En deux jours, les plongeurs ont déjà sorti de l'eau une trentaine de pneumatiques. En deux jours, les plongeurs ont déjà sorti de l'eau une trentaine de pneumatiques.
En deux jours, les plongeurs ont déjà sorti de l'eau une trentaine de pneumatiques. © Radio France - Nicolas Olivier

C'est la préfecture maritime de l'Atlantique qui coordonne cette opération de ramassage des macro-déchets sous-marins, menée pour la première fois en rade de Brest du 17 au 20 avril. Elle mobilise différents acteurs (Parc naturel régional d'Armorique, Office français de la biodiversité, Marine nationale, Douanes, Gendarmerie maritime, des clubs de plongée comme ceux de Thalès et d'Ifremer). Environ 45 plongeurs y participent, avec le concours d'une quinzaine de navires et des moyens de relevage de la base navale de Brest.

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Un grand nettoyage qui vise à améliorer la qualité du milieu marin, en particulier sur les habitats naturels sensibles comme les bancs de maërl ou les herbiers de zostères. "L'objectif est d'enlever tout ce qui peut contrarier l'évolution de ces écosystèmes, explique Alain Pibot, coordinateur national du projet européen Life Marha à l'Office français de la biodiversité. Le gros des déchets qu'on a retirés ce sont des pneumatiques, car ils sont très toxiques pour le milieu marin".

Déjà 4 mètres cubes d'ordures

Sur les deux premières journées, 32 pneus ont été sortis de l'eau et près de 4 mètres cubes d'ordures diverses (casiers usagers, restes d'épaves, ferraille, bouteilles...). Des déchets débarqués sur le port de Brest ou celui du Tinduff à Plougastel-Daoulas par des volontaires du Service Militaire Volontaire (SMV) de Brest. Ils seront traités par Brest Métropole, à l'exception des pneumatiques qui seront dirigés vers une filière spécifique avec laquelle la Marine est sous contrat.

Une première qui a vocation à être renouvelée l'année prochain à plus grande échelle, indique la commissaire principale Solène, cheffe du bureau environnement marin à la Préfecture maritime de l'Atlantique : "On aimerait inscrire cette opération dans le temps, et on espère faire quelque chose de plus grand l'an prochain, avec plus de plongeurs, plus de clubs, pour aller sur plus de spots différents et pouvoir ratisser un peu plus large les fonds de la rade."

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