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Une centaine de migrants interceptés en Baie de Somme

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Une centaine de migrants tentant la traversée de la Manche ont été interceptés par les gendarmes en Baie de Somme, le long de côte Picarde. Une enquête est ouverte.

Une centaine de migrants interceptée en Baie de Somme Une centaine de migrants interceptée en Baie de Somme
Une centaine de migrants interceptée en Baie de Somme © Radio France - Pierre Antoine Lefort

Depuis la matinée de ce samedi 13 janvier plusieurs groupes de migrants quittent la Baie de Somme pour rejoindre l'Angleterre par la Manche à bord de bateaux pneumatiques motorisés. Une centaine d'entre eux ont été interceptés par les gendarmes, d'abord au large de Saint-Valery-sur-Somme, puis à Cayeux-sur-Mer et Ault. Une enquête est ouverte, elle est confiée à la compagnie de gendarmerie d'Abbeville.

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Une nuit saccadée

Le premier groupe de migrant à avoir été intercepté ce samedi 13 janvier, à 1 heure du matin, était composé d'une quarantaine de personnes. Ils étaient sur le chemin du Hable, entre Ault et Cayeux-sur-Mer. Plus tard, vers 3 heures, une dizaine de migrants ont été interceptés en mer sur un bateau pneumatique motorisé au large de Saint-Valery-sur-Somme. Puis vers 6 heures du matin, toujours à Saint-Valery-sur-Somme, les militaires ont intercepté 27 autres migrants au rond point de la RD940. La dernière tentative de traversée de la Manche a eu lieu à Cayeux-sur-Mer, cet après-midi, où une cinquantaine de migrants s'apprêtaient à embarquer quand les militaires les ont interceptés.

Pour chaque interception la Croix Rouge est intervenue auprès des migrants par prévention.

Une marée propice à la traversée

Au vu des conditions de navigation optimales, les gendarmes de l'opération Poséidon ont élaboré un dispositif particulier ce week-end. Malgré le froid, la marée est assez haute et stable pour qu'ils tentent la traversée.

Sur ces embarcations de fortune, certains viennent du Vietnam, d'Irak, d'autres du Soudan, d'Afghanistan, d'Egypte ou encore d'Iran. A bord de ces bateaux les nationalités se mélangent tout comme les générations : les gendarmes ont intercepté des femmes, des hommes mais aussi des enfants.

L'enquête ouverte a pour but d'identifier les passeurs, pour l'instant la majorité de ces migrants ont reçu une obligation de quitter le territoire français. Les autres sont en centre de rétention administrative.

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