Ukraine : plus de 500 manifestants pour la paix place Stanislas à Nancy
Plus de 500 personnes ont défilé dans les rues de Nancy jusqu’à la place Stanislas en soutien aux Ukrainiens et pour la paix dans ce pays européen. Des citoyens et une 20aine d’associations, syndicats et partis politiques ont accompagné des Ukrainiens de Nancy qui ont pris place en début de cortège.
« Je m'inquiète pour la vie de ma famille tous les jours », Olga, franco-ukrainienne qui travaille au CHU de Nancy, est soutenue par une collègue et amie. La jeune femme a découvert aujourd’hui des compatriotes et a les yeux qui brillent quand elle regarde le cortège de plus de 500 personnes qui défilent vers la place Stanislas.
« Je prends des nouvelles de mes amis parce que j'ai vécu six ans à Kiev » confie Olga qui marche drapée de bleu et de jaune avant de poursuivre : « Mes proches qui sont à Kiev ne veulent pas fuir parce qu’ils disent que s’ils ne protègent pas l'Ukraine, personne ne va venir pour protéger l'Ukraine. Je suis très fière de ces actes de courage de mes frères et sœurs, mais je m'inquiète. Je faisais des crises au début, c’était le choc et maintenant je suis en colère. J'essaye d'aider comme je peux avec de l'aide humanitaire : je suis en colère, mais je garde mon calme. »
Des gamins font des cauchemars et demandent : est-ce que si une bombe nucléaire tombe sur Nancy, je vais mourir ?
Des Ukrainiens avec des pancartes « Nato close the sky » pour demander à l’Otan d’interdire le survol de l’Ukraine par l’aviation russe qui bombarde des cibles civiles depuis dix jours. Une manifestation dans le calme entre la place de la République et la place Stanislas. Une vingtaine d’associations, de collectifs, de syndicats et de partis politiques étaient présents aux côtés des citoyens.
Des citoyens pour beaucoup, opposés à la violence : « Il n’y a pas de résolution des conflits par les armes. Les plus grandes armées, les Russes ou les Américains, partout où ils sont intervenus, aujourd'hui, c'est le chaos. En Irak, en Libye, où la France a participé largement… Défendons-nous avec la non-violence, avec la désobéissance civile ».
Ne pas rester à rien faire.
Pour d’autres, c’est le premier conflit aussi proche : « On a des élèves au collège qui, depuis dix jours, ne parlent que de Troisième Guerre mondiale et nous posent des questions. On a des gamins qui font des cauchemars, qui demandent : est-ce que si une bombe nucléaire tombe sur Nancy, je vais mourir ? Et ça, je ne pensais pas le vivre. ».
Des manifestants qui soulignent que les citoyens russes ne peuvent pas s’opposer à la guerre dans les rues de Moscou sous peine de passer plusieurs jours enfermés. Philippe manifeste pour la première fois pour le paix après avoir déposé des vêtements à Vandoeuvre et pense déjà à sa prochaine action pour « ne pas rester à ne rien faire ».
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