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Pour la députée PS de Bordeaux Michèle Delaunay, François Hollande n'a éludé ni la réalité et ni sa responsabilité

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François Hollande a fait sa rentrée politique et médiatique ce lundi matin sur France Inter. Michèle Delaunay députée PS de Bordeaux et ancienne ministre l'a écouté attentivement. Le président de la République "n'a éludé ni la réalité, ni sa propre responsabilité" selon elle.

Michèle Delaunay
Michèle Delaunay © Maxppp

A l'offensive depuis ses voeux de la Saint-Sylvestre, François Hollande a assumé ce lundi matin sur France Inter, l'échec de sa politique de lutte contre le chômage mais brandi l'étendard des réformes d'ores et déjà engagées pour réveiller l'espoir d'une sortie de crise. Lancé dans une tentative de reconquête de l'opinion à l'aube d'une année électorale décisive (départementales en mars et régionales en fin d'année), le chef de l'Etat, l'a concédé sans détours: face à cette hausse du chômage qui a atteint un nouveau record en fin d'année, "il y a une responsabilité, celle que j'assume". François Hollande s'est toutefois vivement défendu de se limiter à "un traitement social du chômage", affirmant mener les réformes nécessaires pour "créer durablement de l'emploi" et se disant prêt à prendre "tous les risques" pour parvenir à ses fins .

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"Il n'a éludé ni la réalité ni sa propre responsabilité. Il a réaffirmé une conviction républicaine et expliqué le contexte des difficultés.
La France, c'est ce qu'il a dit, n'est pas une bougie qu'un souffle peut éteindre, mais au contraire, elle est capable, un de résister, et deux d'avancer.
Oui, c'est l'année de tous les dangers pour le PS, mais aussi pour la France. Mais je crois en notre capacité de réagir."
— Michèle Delaunay députée PS de Bordeaux

Sans annoncer de nouvelles initiatives, il a égréné la liste des chantiers en cours: le pacte de responsabilité, synonyme de baisse massive des prélèvements sur les entreprises ; la loi d'activité et de croissance dite "loi Macron" , qui regroupe des initiatives hétéroclites allant des voyages en bus au travail du dimanche en passant par les tarifs des notaires. A l'adresse des classes moyennes, cibles privilégiées des hausses d'impôts, le chef de l'Etat a réaffirmé son **"engagement de ne pas créer de nouveaux impôts à partir de 2015" ** tout en évoquant du bout des lèvres, une possible "baisse des prélèvements" en 2016 et 2017 si la croissance était au rendez-vous.

Interrogé sur 2017, le chef de l'État a botté en touche en affirmant qu'il ne se préoccupait pas "pour l'instant" de cette échéance ni des éventuelles primaires, observant, que l'on jugera à la fin de son quinquennat s'il avait pris ou non "le bon chemin" pour redresser la France** .

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