PHOTOS - Plusieurs centaines d'armes déjà abandonnées à l'État à la gendarmerie d'Ustaritz
Pendant une semaine, opération abandon d'armes simplifié à l'Etat. À la gendarmerie d'Ustaritz, plusieurs centaines d'armes ont déjà été rendues.
Des files d'attente ininterrompues devant la gendarmerie d'Ustaritz. Depuis vendredi 25 novembre, jusqu'au 2 décembre, au niveau national, les préfectures organisent des opérations "abandon simplifié d'armes" pour permettre aux habitants du territoire qui auraient une arme à la maison, de pouvoir s'en débarrasser facilement. Si la France compte près de cinq millions de détenteurs légaux d'armes selon les chiffres officiels, les autorités estiment qu'il y aurait au moins deux millions qui auraient une arme sans autorisation.
Victimes de leur succès
Au Pays basque, c'est la gendarmerie d'Ustaritz qui réceptionne les armes dans le cadre de cette opération simplifiée. Un succès dès le début, qui s'est confirmé au fil des jours. Ce mardi en début d'après midi, une dizaine de personnes faisaient la queue devant l'entrée de la gendarmerie, étui d'arme appuyé contre le mur. C'est le cas par exemple de Geneviève, venue d'Ustaritz, une petite boite dans les mains. "Je suis venue vous rapporter un joli petit pistolet", explique la dame aux cheveux blancs. "C'était surement mon beau père qui l'avait acheté, y'a encore les munitions et le mode d'emploi, mais je dois vous dire que je ne l'ai pas lu !" sourit-elle. Face à elle, une gendarme prend note sur un document, avec ses papiers d'identité. "Je n'en ai pas besoin, alors je m'en débarrasse".
Comme elle, ils sont nombreux à s'enchainer depuis l'ouverture vendredi dernier. "Ça nous a surpris" sourit le capitaine Guillaume Favard, commandant de la compagnie de Bayonne. "Alors on a fait venir des gendarmes en renfort, normalement ils sont deux, désormais ils sont douze".
Depuis vendredi, plusieurs centaines d'armes ont été déposés. Le capitaine Favard détaille un échantillon de ce qui a été ramené : "des petits pistolets, des armes de poings, historiques, des armes de décoration, mais 95% des armes sont des armes de chasse". Les armes anciennes ayant une valeur historique seront exposées dans un musée, le reste sera détruit.
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