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Nantes : contre l'obligation vaccinale et le pass sanitaire ils pensent à changer de travail

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Depuis plusieurs semaines des milliers de personnes manifestant à Nantes contre la mise en place du pass sanitaire. Parmi eux, des actifs concernés par l'obligation vaccinale dans leurs secteurs d'activité, ils pensent à se réorienter dans de nouveaux métiers.

Parmi ceux concernés par l'obligation vaccinale, certains pensent à une réorientation professionnelle. Parmi ceux concernés par l'obligation vaccinale, certains pensent à une réorientation professionnelle.
Parmi ceux concernés par l'obligation vaccinale, certains pensent à une réorientation professionnelle. © Radio France - Matthieu Bonhoure

Au milieu des pancartes du cortège, la foule crie "Liberté !". Une nouvelle journée de mobilisation à Nantes contre la mise en place du pass sanitaire et pour certains l'obligation vaccinale de leurs branches professionnelles. 

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Dans cette foule, Hélène porte une blouse blanche sur ses vêtements. Elle y a écrit ses revendications, parmi ces dernières le refus de l'obligation vaccinale. Cette femme travaille depuis plus de 30 ans dans le secteur de la santé, elle ne veut pas se faire vacciner.

Maraîchage ou garde d'enfants

Avec certains de ses collègues ils sont déterminés à ne pas craquer. "On a aussi envisagé d'aller travailler ailleurs au  mois d'octobre, maraîchage, garde d'enfants, des métiers qui ne demanderont pas l'obligation vaccinale", explique-t-elle.

Une pancarte faisant référence à un "apartheid sanitaire" pour parler de la mise en place du pass sanitaire.
Une pancarte faisant référence à un "apartheid sanitaire" pour parler de la mise en place du pass sanitaire. © Radio France - Matthieu Bonhoure

À partir du 15 octobre, plusieurs secteurs professionnels devront attester d'avoir un schéma vaccinal complet pour continuer de travailler. C'est également le cas des pompiers. Quelques-uns ont enfilés leurs tenues ce samedi pour venir manifester.

Silence ça doute

"On sera mis sur la touche, avec ou sans salaire on ne sait pas encore", lâche ce pompier. Pour le moment il continue de prendre des gardes, pour cela une seule solution : présenter un test négatif toutes les 72 heures. 

Dans la caserne "les gens préfèrent ne pas en parler". Hors de question pour lui de se faire vacciner, il ne sait pas encore comment il va faire à l'entrée en vigueur de cette mesure. Dans une autre partie du cortège, Marine est venue avec son mari

"Non aux vaccins" peut-on lire sur ce drapeau, brandi dans la cour du Château des Ducs de Bretagne.
"Non aux vaccins" peut-on lire sur ce drapeau, brandi dans la cour du Château des Ducs de Bretagne. © Radio France - Matthieu Bonhoure

"Une atteinte à ma liberté"

Cette quadragénaire habillée toute en blanc ne veut pas entendre parler du vaccin à ARN Messager (technique actuelle de Pfizer ou Moderna). L'obligation vaccinale est "une atteinte à ma liberté", raconte-t-elle. 

Cette dernière travaille dans un établissement de santé et elle ne "pliera" pas. "Je préfère vivre libre", ajoute-t-elle. Si il le faut, elle démissionnera et changera de filière professionnelle pour ne pas avoir à se faire vacciner. 

Dans le cortège, certains parents sont venus avec leurs enfants pour protester contre une mesure qu'ils trouvent "liberticide".
Dans le cortège, certains parents sont venus avec leurs enfants pour protester contre une mesure qu'ils trouvent "liberticide". © Radio France - Matthieu Bonhoure

L'étranger comme solution

Grimé d'une blouse blanche, Maxime est masseur kinésithérapeute depuis une dizaine d'année. Il manifeste contre le pass sanitaire. Il lui est impossible de tenir son cabinet avec une telle mesure et l'obligation vaccinale

"Je ne me réorienterai pas, je partirai au Mexique, lance-t-il. J'irai là où les gens veulent bien que je les aide." Ce dernier prône une "liberté" sur le fait de se faire vacciner ou non. 

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