Moosch : un village se mobilise pour la petite Clara, en attente de greffe pulmonaire

A Moosch, dans le Haut-Rhin, et ses alentours, les habitants se mobilisent pour venir en aide à un couple qui se bat pour soutenir sa fille Clara, 10 ans. La petite fille souffre d'une grave maladie pulmonaire, elle est hospitalisée depuis janvier à Paris en attente d'une greffe pulmonaire. Un concert organisé dans la ville et une cagnotte, mise en place par les grands-parents de Clara a déjà permis de récolter plus de 25.000 euros.

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Une cagnotte mise en place en ligne

Clara est atteinte d'une hernie diaphragmatique congénitale avec hypertension artérielle pulmonaire. Pour se mobiliser pour leur fille et lui accorder tout leur temps, ses deux parents ont quitté momentanément leur travail.

"Ce sont des parents magnifiques qui sont venus habiter à la campagne parce que Clara a des difficultés respiratoires depuis sa naissance", raconte le maire de Moosch, José Schruoffeneger, "mais jusqu'à janvier, elle vivait une vie de petite fille heureuse".

C'est une pneumonie, attrapée en janvier dernier, qui a aggravé son état, l'obligeant à être hospitalisée en réanimation à l'hôpital Necker à Paris. "Son état ne cesse de se dégrader, l'objectif, c'est de pouvoir la stabiliser pour gagner du temps et espérer qu'un greffon arrive", explique sa mère, Mélanie. Ses parents se relaient à ses côtés dans la chambre, "nous sommes dans un service très éprouvant moralement, surtout les nuits", selon son père, Michel.

"Un oui, ça sauve au minimum quatre vies d'enfants"

Un concert organisé à Moosch a permis de récolter plus de 2.000 euros et une cagnotte en ligne a été mise en place pour aider financièrement les parents à subvenir à ses besoins et rester à Paris aux côté de leur fille.

"On attend un donneur pédiatrique", explique la mère de Clara, qui cherche par-dessus tout à sensibiliser le public à l'importance du don d'organe pédiatrique, "parce que les services de réanimation sont remplis d'enfants, de parents et d'entourage en grande souffrance". "C'est un sujet peu abordé en France qui est tabou parce qu'il est douloureux et que ça soulève beaucoup de peurs", ajoute-t-elle, mais "un oui, ça sauve au minimum quatre vies d'enfants".