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Le ministre de l'Education Vincent Peillon invité exceptionnel de France Bleu Picardie

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Alors qu'il passe la journée en Picardie pour défendre la réforme des rythmes scolaires, Vincent Peillon, a accepté ce matin l'invitation de France Bleu Picardie. L'éducation est le seul capital pour les enfants de milieux modestes, affirme le ministre de l'Education au micro de Thibault Maisonneuve.

Vincent Peillon, le ministre de l'Education
Vincent Peillon, le ministre de l'Education © Radio France

Invité de France Bleu Picardie ce jeudi à 8h10,  Vincent Peillon, a défendu la réforme des rythmes scolaires. "C'est l'un des éléments de la réfondation de l'école ", a expliqué le ministre de l'Education.

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Vincent Peillon a insisté sur les créations de poste, remise en place de la formation des professeurs, et de nouveaux dispositifs comme l'accueil des moins de trois ans ou plus de maitres que de classes pour aider les enfants en difficultés en CP et en CE1, les années où tout se joue.

L'Education est le seul capital pour les enfants de milieux modestes

Pour Vincent Peillon, il était urgent de redonner la priorité à l'Education, et notamment en Picardie : "Nous avons des difficultés scolaires ici. L'éducation est pour les enfants des milieux modestes le seul capital qu'ils ont" .

En Picardie, 15% des élèves sont passés à la semaine de quatre jours et demi. Amiens, la capitale régionale, n'applique pas la réforme. Mais Vincent Peillon n'a pas de regret : "Ce n'est pas simple. Il faut changer les habitudes, venir le mercredi. Apprendre à lire et à compter le mercredi à 9h, c'est plus facile que le vendredi à 16h" .

Certains présidents de clubs de sports s'inquiètent de voir leur nombre de licenciés diminuer. Vincent Peillon répond qu'il comprend les craintes. Mais il faut accepter de se remettre en mouvement.

"Aujourd'hui, 20% des enfants seulement ont des activités périscolaires le mercredi matin, selon l'INSEE. Et c'est toujours payant", justifie l'ancien député de Vimeu. "Moi je veux que ce soit 80%. Et normalement ce doit être gratuit".

interrogé sur la décision de Gilles Demailly de ne pas briguer un nouveau mandat de maire d'Amiens aux éléctions municipales de 2014, Vincent Peillon a répondu : "Je suis triste qu'il ne se représente pas ".  Le ministre de l'Education a aussi démenti toute candidature aux sénatoriales l'an prochaine.

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