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La maire de Besançon, Anne Vignot, porte plainte pour cyber harcèlement

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Anne Vignot annonce vendredi 12 avril avoir porté plainte pour cyber harcèlement. La maire de Besançon dit avoir subi une vague de haine sur les réseaux sociaux après avoir elle-même porté plainte contre un collectif d'extrême droite, venu perturber le carnaval dimanche 7 avril.

Anne Vignot, la maire de Besançon, porte plainte pour cyber harcèlement suite à l'action dénoncée par le collectif Némésis Anne Vignot, la maire de Besançon, porte plainte pour cyber harcèlement suite à l'action dénoncée par le collectif Némésis
Anne Vignot, la maire de Besançon, porte plainte pour cyber harcèlement suite à l'action dénoncée par le collectif Némésis © Maxppp - Franck Lallemand

L'image avait marqué les esprits et agité les réseaux sociaux. Dimanche 7 avril, deux femmes brandissant des pancartes associant migrants et violeurs pendant le carnaval de Besançon. Suite à cela, Anne Vignot décidait de porter plainte pour incitation à la haine. Après l'annonce de cette plainte, la maire de Besançon dit "avoir subi un harcèlement ciblé et coordonné d'une extrême violence sur les réseaux sociaux." Vendredi 12 avril, Anne Vignot annonce alors porter plainte, à nouveau, cette fois ci pour cyber harcèlement.

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"Des menaces de viol et des centaines d'injures"

"Au-delà des outrages me visant en ma qualité de Maire ou des appels à commettre des crimes à mon encontre, dont des menaces de viol, j'ai reçu des centaines d'injures et propos haineux ou dégradants", explique Anne Vignot dans un communiqué. Avec le dépôt de cette plainte, la maire de Besançon souhaite que "les responsables de ce raid soient identifiés et poursuivis."

Toujours dans ce communiqué, Anne Vignot dit regretter l'attitude des élus du Rassemblement National qui, lors de la séance plénière du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté le jeudi 11 avril, ont brandi à leur tour les mêmes pancartes, avec le même message que celui des deux jeunes femmes du collectif Némésis. "Ils n'ont pas hésité à brandir des pancartes xénophobes ciblant les immigrés, en défendant l'action du collectif Némésis au nom de la liberté d'expression."

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