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Une militante d'extrême droite en garde à vue après avoir brandi des pancartes xénophobes au carnaval de Besançon

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Après les pancartes racistes agitées lors du carnaval de Besançon, une militante d'extrême droite du collectif Nemesis est placée en garde à vue ce mardi dans le cadre de l'enquête pour incitation à la haine raciale.

La jeune femme (à gauche) a été placée en garde à vue ce matin dans le cadre d'une enquête pour incitation à la haine raciale. La jeune femme (à gauche) a été placée en garde à vue ce matin dans le cadre d'une enquête pour incitation à la haine raciale.
La jeune femme (à gauche) a été placée en garde à vue ce matin dans le cadre d'une enquête pour incitation à la haine raciale. © Maxppp - Arnaud Castagne

C'est l'une des deux jeunes femmes qui ont brandi des pancartes faisant le lien entre étrangers et violeurs pendant le défilé du carnaval à Besançon ce dimanche. Une militante du collectif d'extrême-droite Nemesis est en garde à vue pour provocation à la haine raciale.

C'est le collectif Nemesis lui-même qui l'annonce sur ses réseaux sociaux, et notamment X, et lance le hashtag #LibérezYona. Plusieurs messages de soutien ont été publiés par des membres du groupe d'extrême droite.

Une étudiante bisontine de 18 ans

Il s'agit de Yona, une étudiante bisontine de 18 ans. Convoquée par la police, elle s'est rendue au commissariat ce mardi matin et a été placée garde à vue. Son audition est en cours. Elle fait partie du collectif d'extrême droite Nemesis, collectif qui a revendiqué l'action de ce dimanche au carnaval de Besançon.

Lundi, Anne Vignot, la maire de Besançon avait déposé plainte contre X pour incitation à la haine suite à ces pancartes.

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