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Loire : dans le Pilat, les radars sont pris pour cible par les habitants

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La multiplication des radars ne plaît pas à tous les ligériens. Dans le Pilat, sur la départementale 1082, les habitants estiment qu'ils sont trop nombreux. Certains n'hésitent pas à dégrader les radars automatiques pour tenter de les mettre hors service.

Déjà 11 dégradations de radars comptabilisés dans la Loire, en 2024. Déjà 11 dégradations de radars comptabilisés dans la Loire, en 2024.
Déjà 11 dégradations de radars comptabilisés dans la Loire, en 2024. © Radio France - Anaïs Martin-Cauvy

Le radar automatique a fait son apparition sur le bord de la route il y a déjà vingt ans, mais sa présence est parfois encore contesté. Dans la Loire, on en compte une trentaine sur tout le département. Jean, un ligérien qui fait la route entre Saint-Étienne et Bourg-Argental peste, "avec les voitures modernes, on touche à peine l'accélérateur et on passe de 80 km/h à 90, et comme par hasard, il y a toujours un radar. C'est vrai que se faire prendre par un radar parce qu'on a dépassé de 5 km/h, ça fait un peu râler". Si lui se contente de râler, d'autres vont jusqu'à porter leur mécontentement sur l'objet de leur colère, quitte à le dégrader. Celui de Saint-Symphorien-de-Lay  a déjà été attaqué 4 fois depuis le début de l'année.

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"Leur présence est faite pour nous piéger"

Dans le Pilat sur la D1082, le radar de Planfoy est régulièrement pris pour cible. Pour Ophélie, habitante de Planfoy, la limitation de vitesse est trop basse, "ce serait 80 km/h au lieu de 70, ce serait mieux parce qu'on connaît bien la route alors on a tendance à rouler un peu plus vite". Sauf que pour Daniel, commerçant à l'entrée de Bourg-Argental, c'est la seule solution pour discipliner les automobilistes : "ça nous permet d'être éduqué puisqu'on n'arrive pas à s'éduquer tout seul. Rouler trop vite, c'est de l'inconscience" et concernant les dégradations de radars, il propose la création "d'une brigade de surveillance des radars avec des caméras".

Pour d'autres, l'évocation du mot "radar" est suffisant pour les agacer. Un couple de motard estime qu'ils n'ont pas réellement d'impact sur la sécurisation des routes et que "leur présence est faite pour nous piéger". Ils pointent notamment du doigt le radar à la frontière avec l'Ardèche, où le changement de vitesse maximale est différente entre les deux départements. La dégradation d'un radar est passible de 15.000 euros à 100.000 euros d'amende et jusqu'à sept ans d'emprisonnement.

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