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C'est parti pour la récolte des asperges dans le Loiret

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Elles sont arrivées un peu plutôt que d'habitude : les asperges blanches du Loiret sont déjà sur tous les étals. Le département est un producteur important de ce légume raffiné et très demandé. Les Asperges de Jeanne, à Traînou, écoulent 5 à 6 tonnes par an sans difficulté.

Un panier d'asperges chez Agnès et Hervé Beulin Un panier d'asperges chez Agnès et Hervé Beulin
Un panier d'asperges chez Agnès et Hervé Beulin © Radio France - Patricia Pourrez

Depuis quelques jours, le téléphone d'Agnès Beulin, la patronne de l'exploitation "Les Asperges de Jeanne" n'arrête pas de sonner. "Oui, combien en voulez- vous ? Et vous passerez quand ?" Au bout du fil, des clients fidèles ou des restaurateurs qui réservent leurs bottes d'asperges. "Ici, on vend tout en direct. On a beaucoup de clients locaux mais aussi quelques parisiens qui en prennent pour leurs amis ou leurs voisins." explique Agnès.

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Une récolte va s'étaler sur deux mois seulement

Agnès et son mari produisent chaque année entre 5 à 6 tonnes d'asperges, c'est un petit complément sur leur exploitation essentiellement céréalière. La production est réalisée sur une seule et même parcelle. "On a 27 rangées cultivées et quand, c'est parti. Il faut venir récolter tous les matins pendant deux mois. Heureusement, on a des amis, de la famille pour nous aider à suivre le rythme".

Cette année, avec les fortes pluies du printemps, les buttes qui recouvrent les asperges sont encore très humides. Pour Hervé Beulin, c'est un peu problématique. "C'est un souci parce que ça amène des insectes, des mouches qui viennent se loger dans les asperges. Il faut donc bien les trier après. Mais, globalement, la quantité et la qualité sont là".

Entre chaque récolte, les buttées d'asperges restent recouvertes par des bâches
Entre chaque récolte, les buttées d'asperges restent recouvertes par des bâches © Radio France - Patricia Pourrez
La trieuse d'asperges chez Agnès et Hervé Beulin
La trieuse d'asperges chez Agnès et Hervé Beulin © Radio France - Patricia Pourrez

"Pour nous, une asperge est bonne quand elle est extra-fraîche"

Le travail de tri se fait à la ferme sur une machine qui sépare les asperges selon leurs longueurs et leurs calibres. " Mais, on met toujours un petit coup de torchon dessus pour les rendre bien propres et bien blanches". Les asperges sont ensuite conditionnées en paquet selon les commandes. Dans cette exploitation, tout ce qui récolté le matin est vendu dans la journée. "C'est un objectif que l'on s'est fixé et c'est pour cela qu'on fonctionne avec des réservations" insiste Agnès Beulin, "Contrairement à d'autres, nous n'avons pas de frigos de conservation. Pour nous, une asperge est bonne quand elle est extra-fraîche."

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