A Arbonne, l'opposition saisit le juge des référés sur le projet d'ensemble scolaire public
Le projet de construction de la nouvelle école publique d'Arbonne ne passe pas auprès de l'opposition. Les élus de la liste "Un souffle nouveau pour Arbonne" dénoncent une construction sur un site qui accueillait autrefois une décharge sauvage. La mairie s'inscrit en faux.
À Arbonne, l'opposition à la majorité municipale monte au créneau. En cause, le projet de construction de la nouvelle école publique, et plus particulièrement le site choisi pour sa construction. Selon les élus de la liste "Un souffle nouveau pour Arbonne", le site choisi par la municipalité "a été utilisé comme _décharge sauvage__, ayant accueilli des déchets de toutes sortes durant près de quatre décennies._" Toujours selon l'opposition, ce site n'a "pas fait l'objet d'aucune mesure mesure de dépollution, alors que l'édification d'un équipement public destiné à de jeunes enfants nécessite de mettre en œuvre des mesures d'investigation quant à l'état réel du sol en profondeur."
Ils réclament donc que tous les examens soient effectués avant le début du chantier afin de s'assurer qu'il n'y ait aucun risque pour la santé des enfants et des futurs enseignants et employés de l'ensemble scolaire. Ils ont d'ailleurs saisi le juge des référés sur ce dossier pour qu'il intervienne en urgence.
"C'est faux" selon la mairie
Une intervention à laquelle la mairie d'Arbonne a réagit. "J'habite Arbonne depuis toujours et il n'y a jamais eu de décharge sauvage ici", tranche Marie José Mialocq. La maire de la commune explique qu'il y a bien eu dans le temps une zone qui servait de décharge, mais pas sur le futur terrain de l'école. "C'était de l'autre côté du giratoire" montre Marie José Mialocq sur les différentes cartes, s'appuyant sur des témoignages d'habitants, elle aussi.
Pour prouver ses dires, la maire de la commune cite deux études de sol réalisées en amont sur le terrain du projet d'ensemble scolaire. "Ils arrivent aux mêmes résultats" lit la maire, qui liste que jusqu'à quatre mètres de profondeur, il n'y a que des gravats de démolition, (fer, bois, tuiles, briques, etc), déposés à l'époque par l'ancien propriétaire du site. Aucun déchet ménager non plus relevé dans les sondages du sol réalisés à plus de dix mètres de profondeur.
L'opposition ayant saisi le juge des référés dans cette affaire, celui-ci aura entre deux et trois semaines pour donner une réponse à ce dossier. Pour l'instant, le début des travaux est prévu pour début 2023, ils devraient s'achever en juin 2024, pour une première rentrée trois mois plus tard. L'ensemble scolaire allant de la maternelle au primaire accueillera 120 élèves.
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