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Ahuy : près d'une vingtaine de "gilets jaunes" sur le rond-point pour le deuxième samedi de suite

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Près d'une vingtaine de "gilets jaunes" s'est rassemblée au rond-point d'Ahuy, ce samedi 23 octobre, pour la deuxième fois en une semaine. Ils estiment que le chèque carburant annoncé cette semaine par Jean Castex, n'est pas suffisant pour les aider. Ils comptent sur une reprise du mouvement.

Deux gilets jaunes au rond-point-d'Ahuy. Deux gilets jaunes au rond-point-d'Ahuy.
Deux gilets jaunes au rond-point-d'Ahuy. © Radio France - Cédric Hermel

L'image est la même qu'en 2018 : un peu moins d'une vingtaine de "gilets jaunes" s'est rassemblée ce samedi 23 octobre, au rond-point d'Ahuy. Le groupe a installé une pancarte et un drapeau français de part et d'autre de la route. "On attend jusqu'à 70 personnes cet après-midi", lance l'un d'eux qui ne souhaite pas donner son nom. Tous sont là pour réclamer plus d'aide pour faire face à la hausse du prix des carburants

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Le chèque carburant : "une mesure pour acheter les électeurs" estime Nicolas

Parmi la vingtaine de personnes, Nicolas est présent pour la deuxième fois en sept jours au rond-point. Il n'était pas présent au début du mouvement des gilets jaunes en 2018. "Dès que j'ai vu l'appel sur les réseaux sociaux, je suis venu", affirme celui qui travaille dans une collectivité locale de l'agglomération dijonnaise. L'élément déclencheur, ç'a été la hausse du prix des carburants. "Depuis quelques semaines je vais moins au supermarché avec la voiture, en sachant que je vais aussi à la Banque Alimentaire parce que c'est très compliqué en ce moment."

"Le chèque carburant, ce n'est pas ça qui va résoudre les problèmes" - Nicolas, employé d'une collectivité locale de l'agglomération dijonnaise

Etant donné qu'il gagne moins de 2.000 euros par mois, il "devrait toucher ce chèque carburant." Mais pour lui, cette mesure, annoncée par Jean Castex en fin de semaine "est faite pour acheter des électeurs en vue de la présidentielle. Ce n'est pas ça qui va résoudre les problèmes." Le discours est sensiblement le même pour Véronique, 51 ans : "100 euros c'est lamentable. Et pour faire quoi, un plein ? En ce moment ça coûte au moins 70 euros", lance la quinquagénaire, gilet jaune sur les épaules. Toutes les personnes présentes au rond-point d'Ahuy, espèrent que le mouvement va être plus important que la semaine dernière. 

Comme en 2018, les gilets jaunes présents au rond-point d'Ahuy ont laissé une pancarte sur le bord de la route.
Comme en 2018, les gilets jaunes présents au rond-point d'Ahuy ont laissé une pancarte sur le bord de la route. © Radio France - Cédric Hermel

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