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Traitement du cancer : un nouvel équipement de radiothérapie de pointe, au centre Eugène Marquis de Rennes

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A Rennes, le centre de lutte contre le cancer Eugène Marquis vient de s'équiper d'une nouvelle machine de radiothérapie de pointe. C'est le deuxième centre en France à disposer de cet équipement qui permet de réaliser des séances de radiothérapie, en effectuant, dans le même temps, une IRM.

Docteur Julie Leseur, oncologue, Kevin Bertin, manipulateur, et Anaïs Barateau, physicienne médical au centre Eugène Marquis de Rennes Docteur Julie Leseur, oncologue, Kevin Bertin, manipulateur, et Anaïs Barateau, physicienne médical au centre Eugène Marquis de Rennes
Docteur Julie Leseur, oncologue, Kevin Bertin, manipulateur, et Anaïs Barateau, physicienne médical au centre Eugène Marquis de Rennes © Radio France - Céline Guétaz

"C'est un véritable deux en un" explique le docteur Julie Leseur, oncologue radiothérapeute au centre Eugène Marquis de Rennes. Depuis quelques semaines, et après plusieurs mois de travaux, les équipes rennaises du centre de lutte contre le cancer utilisent l'IRM-Linac. Une nouvelle machine qui permet de réunir une IRM et un accélérateur de particules (appareil utilisé pour le traitement des cancers par radiothérapie), "une véritable prouesse technologique" souligne le docteur Leseur : "avant, dans un parcours classique, on multipliait le nombre d'examens afin de déterminer un dosage de radiothérapie, là, on peut l'adapter en temps réel, en fonction de la mobilité des organes et de la réponse au traitement "

Un traitement plus précis et plus ciblé

Pour le patient, chaque séance est un peu plus longue, explique le docteur Loriane Lefevre "une séance de radiothérapie sur un accélérateur classique, c'est entre 15 et 20 minutes maximum, là, on est sur une séance d'une heure de traitement". Pendant cette séance, derrière la vitre, il n'y a plus seulement deux manipulateurs, mais toute une équipe, avec le médecin oncologue, et le physicien médical, "on était un peu dans l'ombre jusque-là. Mais aujourd'hui, on travaille en équipe, et en temps réel, pour calculer la dose du jour" précise Anais Barateau, physicienne médicale. Le dosage est ainsi plus précis, plus ciblé, ce qui évite de toucher des tissus et des organes sains.

Une équipe médicale fière de pouvoir utiliser cet équipement de pointe

C'est un véritable travail d'équipe qui s'opère lors de la séance du patient. "C'est une fierté d'utiliser ce type d'équipement de pointe" souligne Kevin Bertin, manipulateur, "cela nécessite des compétences importantes, pour lire des images de grande qualité, nous avons suivi des formations" indique le professionnel. Actuellement, deux à cinq patients par jour sont pris en charge grâce ce nouvel équipement, essentiellement pour des cancers de la prostate, mais à terme, les patients atteints de cancers digestifs et gynécologiques pourront, eux aussi, bénéficier de cette technologie de pointe. Le coût de la machine et des travaux pour l'installer, s'élèvent à huit millions d'euros. Ils ont été financés, par l'Etat, les collectivités locales et l'Université de Rennes.

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