Plus de 400 personnes disent non à l'éclatement des établissements de Mindin à Saint-Brevin

Ils ne veulent pas être éparpillés sur différents sites, sur différentes communes du département. Ce lundi après-midi, des personnels des Établissements médico-sociaux de Mindin, à Saint-Brevin, ont manifesté et mené une opération "barrage-filtrant" au niveau du pont de Saint-Nazaire, côté Saint-Brevin.

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Selon les gendarmes, ils étaient 420. Même si les automobilistes ont été ralentis, l'accueil fut bon d'après notre reporter Hélène Roussel. La structure, qui emploie 900 personnes et prend en charge un millier de personnes - handicapées et personnes âgées - est très connue dans le secteur.

"Un projet imposé sans concertation et absurde"

Ce centre médico-social, qui compte plusieurs bâtiments, est en risque submersion marine et doit être quoiqu'il arrive délocalisé. Mais le Conseil départemental et l'ARS (agence régionale de santé) n'ont pas prévu de transfert sur un site unique, même si la mairie de Saint-Brévin a indiqué qu'il y avait neuf hectares de foncier de disponible.

Le Département et l'ARS ont prévu de dispatcher les Établissements sur trois sites : un à Saint-Brevin-les-Pins (dans la zone de la Guerche), un sur Bouaye (une parcelle est en cours d’acquisition), et un autre à Trignac (où là le site n'est pas encore défini).

Selon l'union départementale de Force Ouvrière, "Mindin, c'est 50% des places d'accueil dans le département. L'éclatement ne créera pas de places en plus et n'offrira plus rien, ce sera l'hospice. Il s'agit d'un projet imposé sans concertation et absurde."