Passer au contenu
Publicité

Pas d'aide à mourir sans soins palliatifs pour la déléguée de l'ADMD dans la Loire

Par

Le projet de loi sur la fin de vie, présenté ce mercredi 10 avril en conseil des ministres, "n'écoute pas vraiment le patient" regrette Chantal Médal, la déléguée de l'association pour le droit à mourir dans la dignité dans la Loire.

"On veut une loi de liberté pour le patient et pour le médecin" insiste Chantal Médal, la déléguée de l'ADMD, l'association pour le droit à mourir dans la dignité dans la Loire. Ce mercredi 10 avril, le projet de loi sur la fin de vie est présenté en conseil des ministre, qui prévoit, sans le nommer, la légalisation du suicide assisté sous de strictes conditions, appelé "aide à mourir".

Publicité

**"**Le patient n'est toujours pas vraiment écouté. Monsieur Macron propose le suicide assisté et exceptionnellement, l'euthanasie comme aide active à mourir. Or, ce qu'on aimerait à l'ADMD, c'est qu'on enlève le mot exception, que le patient ait le choix. Certains veulent finir leur vie mais ne sont pas capables de faire le dernier geste, soit parce que psychologiquement c'est trop dur pour eux, soit parce qu'ils ne peuvent pas physiquement faire ce geste."

La première version du texte prévoit une clause de conscience pour les soignants, ce qui convient parfaitement à la déléguée ligérienne. "Le médecin qui ne peut pas doit pouvoir dire à son patient "je ne peux pas", mais à ce moment là, il l'adresse à un autre soignant" qui pourra procéder à l'injection léthale.

Des moyens supplémentaires pour les soins palliatifs

Quand à ceux qui estiment que ce projet de loi répond surtout à un manque de lit en soins palliatifs, Chantal Médal répond fermement qu'il ne peut pas y avoir d'euthanasie sans soins palliatifs. "On ne veut pas que les gens demandent une euthanasie parce qu'il n'y a pas de soins palliatifs". C'est d'ailleurs pour ça que l'autre volet du projet de loi prévoit un plan décennal pour ces unités qui prennent en charge les maladies graves. Ce plan prévoit notamment d'augmenter peu à peu les dépenses publiques en la matière pour atteindre 2,7 milliards annuels - contre 1,6 milliard actuellement - en 2034.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined