Ouverte en mai dernier, la maison médicale Ambroise Croizat inaugurée à Saint-Martin-de-Valgalgues

La maison de santé (ou centre de santé) Ambroise-Croizat à Saint-Martin-de-Valgalgues a été inaugurée ce jeudi. Un équipement, disent ses promoteurs, qui fait reculer le désert médical. Il a coûté près d'1,4 million d'euros (financement croisé État/Région/Département/Alès-Agglo et commune) et compte une vingtaine de personnels soignants dont cinq généralistes et huit infirmières. Des personnels salariés ou libéraux. La maison de santé dessert depuis mai dernier les communes de Saint-Martin et Saint-Julien-les-Rosiers (près de 8.000 habitants au total)

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"De grosses inquiétudes sur le sort réservé à la Sécu"

La maison de santé de Saint-Martin-de-Valgalgues baptisée porte le nom d'Ambroise Croizat (père fondateur de la Sécurité sociale) et a été inaugurée en présence de son petit-fils, Pierre Caillaud-Croizat. "Mon grand-père est une des personnalités majeures de son siècle" a-t-il confié à France Bleu Gard Lozère. "Il a écrit les plus belles pages sociales de ce pays." Et Pierre Caillaud-Croizat de conclure avec ses vives inquiétudes alors que se profile prochainement à l'Assemblée nationale la réforme de la Sécurité sociale.

"On a connu les médecins qui sont partis à la retraite"

Comme dans le Gard, les Cévennes n'échappent pas à la désertification médicale. "10.000 patients,- selon Christophe Rivenq, le président d'Alès-Agglomération, n'ont pas de médecin traitant". Une population médicale en forte régression ces dernières années. Mais à l'échelle des territoires s'organisent des réponses communes. Ainsi à Saint-Martin-de-Valgalgues et Saint-Julien-Les-Rosiers qui ont uni leurs forces pour arriver à construire cette maison de santé. Un dispositif qui sera complété par une plus petite structure dans la commune proche.