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Nancy accueillera un centre de recherche d'excellence sur les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin

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Nancy fait partie des douze candidatures sélectionnées pour la création d'IHU (instituts hospitalo-universitaires), des centres de recherche d'excellence en santé. Nancy aura un centre dédié aux maladies inflammatoires chroniques de l'intestin.

CHU CHRU Nancy, hôpital de Brabois CHU CHRU Nancy, hôpital de Brabois
CHU CHRU Nancy, hôpital de Brabois © Radio France - Isabelle Baudriller

Emmanuel Macron a annoncé ce mardi 16 mai la liste des 12 candidatures retenues pour la création d'instituts hospitalo-universitaires (IHU), des centres de recherche et d'excellence sur la santé spécialisés dans certaines pathologies. La candidature nancéienne menée par le CHRU de Nancy, l'université de Lorraine, l'Inserm et le Grand Nancy a été acceptée.

Nancy a été retenu pour la création d'un "IHU émergent" dédié aux maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) dont le professeur nancéien Laurent Peyrin-Biroulet est un spécialiste. Ces maladies inflammatoires regroupent la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique qui se caractérisent par une inflammation de la paroi d'une partie du tube digestif, due à une dérégulation du système immunitaire intestinal. Concrètement, l'Etat va débloquer 10 millions d'euros pour financer cet IHU nancéien. Sur son compte Twitter, le maire de Nancy et président de la Métropole Mathieu Klein s'est réjoui de cette annonce : "la reconnaissance de l'excellence scientifique & médicale du territoire grâce à une mobilisation collective".

Un Français sur 10 atteint d'une MICI

Interrogé par France Bleu Lorraine, Mathieu Klein évoque "une grande fierté". "Vous savez, c'est une compétition rude même si pour le grand public ça peut paraître un peu lointain", souligne le maire de Nancy. "Obtenir un label d'Institut hospitalo-universitaire, c'est se situer dans les tout premiers français, se situer au meilleur niveau européen et mondial et donc d'être en capacité d'attirer des chercheurs, des enseignants, des étudiants du monde entier, d'attirer des partenaires, de nouveaux investisseurs sur le territoire. C'est conforter Nancy comme place forte de la santé et du bien-être."

Un Français sur dix est atteint d'une maladie inflammatoire chronique de l'intestin (MICI), il n'existe pas de traitement curatif. Pour Mathieu Klein, "il s'agit bien de permettre aux personnes atteintes [...] de vivre une vie normale avec la maladie, de réduire les délais de diagnostic et le nomadisme médical et d'ouvrir aussi la perspective d'une guérison".

Le projet d'IHU Infiny de Nancy est porté par le CHRU, l'Inserm Est, l'Université de Lorraine et la métropole du Grand Nancy.

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