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L'hôpital de Niort labellisé depuis plus d'un an pour l'endométriose, maladie "de mieux en mieux prise en charge"

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Ce jeudi 28 mars 2024, c'est la journée mondiale de lutte contre l'endométriose, une maladie qui touche environ une femme sur dix. À Niort, le centre hospitalier est labellisé depuis plus d'un an centre de référence, ce qui permet de mieux diagnostiquer et prendre en charge les patientes.

Le Dr Victoria Mottais-Cosnefroy et le Dr Martin Mérouze du service gynécologie de l'hôpital de Niort prennent en charge des femmes atteintes d'endométriose. Le Dr Victoria Mottais-Cosnefroy et le Dr Martin Mérouze du service gynécologie de l'hôpital de Niort prennent en charge des femmes atteintes d'endométriose.
Le Dr Victoria Mottais-Cosnefroy et le Dr Martin Mérouze du service gynécologie de l'hôpital de Niort prennent en charge des femmes atteintes d'endométriose. © Radio France - Noémie Guillotin

C'est une maladie chronique qui touche environ une femme sur dix. Et qui est pourtant encore parfois méconnue. Ce jeudi 28 mars 2024, c'est la journée mondiale de lutte contre l'endométriose. Des actions d'information et de sensibilisation sont organisées dans le Poitou, sur le campus universitaire à Poitiers et à l'hôpital de Niort. L'hôpital de Niort qui comme celui de Poitiers, est labellisé centre de référence par l'Agence régionale de santé pour la prise en charge de cette pathologie depuis janvier 2023.

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"Bien orienter les patientes"

"Ça permet de bien orienter les patientes, qu'elles sachent où aller consulter. Et on est en lien avec des médecins de la douleur, digestifs", explique le docteur Victoria Mottais-Cosnefroy, gynécologue à l'hôpital de Niort. Et ainsi éviter l'errance de diagnostic. "Il y avait beaucoup de femmes qui passaient d'un gynécologue à l'autre pour poser le diagnostic", constate la médecin. Un diagnostic aujourd'hui de mieux en mieux réalisé. "Avant, c'était peut-être entre sept et dix ans pour un diagnostic et une prise en charge adaptée. Maintenant, c'est plus simple".

"Possiblement que la féminisation de la profession a apporté aussi cette nouvelle vision", estime un autre gynécologue du service, le docteur Martin Mérouze. Même s'il reste encore des choses à faire. L'endométriose, qui est la première cause d'infertilité en France, peut se manifester par plusieurs symptômes. L'un des principaux : de fortes douleurs pendant les règles. "On a encore beaucoup de femmes qui nous disent 'on m'a dit que c'était normal'. Non ce n'est pas normal", rappelle Victoria Mottais-Cosnefroy. "Il faut poser les bonnes questions sur les symptômes et le retentissement. Chez les jeunes, c'est le retentissement scolaire, chez les femmes plus âgées ça va être le retentissement professionnel. Être absente quatre jours par mois parce qu'on ne peut pas se lever du lit ce n'est pas normal, il faut creuser".

"Prendre en charge les symptômes"

L'endométriose est une maladie qui ne se guérit pas forcément, mais qui se soigne. "On va prendre en charge les symptômes, essayer d'arrêter leur évolution et pouvoir rendre une qualité de vie tout à fait normale aux patientes grâce aux différents traitements qu'on a", indique le Dr Martin Mérouze. L'hôpital de Niort accompagne "une dizaine de patientes sur une semaine qu'on suit régulièrement, en plus des nouvelles patientes qui vont venir pour un diagnostic. Et ça, on en voit plusieurs par jour", précise le Dr Victoria Mottais-Cosnefroy.

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