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L'hôpital d'Ussel perd sa certification

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En Corrèze, l'hôpital d'Ussel vient de perdre sa certification. Tous les quatre ans, les hôpitaux sont évalués par la Haute autorité de santé sur différents critères quant à la qualité et la sécurité des soins. Cette année, l'hôpital d'Ussel ne répond qu'à 89% de ces critères.

L'hôpital d'Ussel en Corrèze L'hôpital d'Ussel en Corrèze
L'hôpital d'Ussel en Corrèze © Radio France - Valérie Mosnier

C'est un coup dur pour l'établissement de santé de Haute-Corrèze. La Haute autorité de santé refuse de renouveler la certification de l'hôpital d'Ussel. L'établissement ne répond qu'à 89% des critères portant sur la sécurité et la qualité des soins, dont deux points sont impératifs : la culture qualité et la vétusté de certains locaux, en particulier dans les urgences pédiatriques.

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Incompréhensible et injuste

Cette décision est même un coup de massue pour le docteur Mohammed Es Salhi, président de la commission médicale de l'hôpital d'Ussel. "C'est incompréhensible et injuste. Incompréhensible parce que le retour à chaud était plutôt positif. Et injuste compte tenu du travail fourni par l'ensemble des soignants sur l'hôpital."

Les patients peuvent avoir confiance

Le maire d'Ussel et président du conseil de surveillance est très déçu lui aussi. Christophe Arfeuillère fait toutefois remarquer qu'aucun des critères incriminés ne remet en cause la qualité des soins à l'hôpital car "ça n'enlève pas les autorisations sur CH d'Ussel. La patientèle peut avoir confiance en notre centre hospitalier et son personnel."

Une conséquence cependant fâcheuse pour un hôpital à l'endettement record, cette non certification lui enlève un bonus financier. D'autant plus rageant que les deux points les plus négatifs de cette évaluation sont en passe d'être améliorés voire résorbés explique le directeur général des hôpitaux corréziens"Il faut qu'on aille encore plus près du terrain pour apporter cette culture qualité qui existe, mais qui est parfois méconnue de certains agents, détaille Nicolas Portolan. Le deuxième critère, lié aux locaux, parfois leur vétusté : des crédits ont été alloués à l'établissement et les travaux vont démarrer dans les prochaines semaines, les prochains mois."

Des subventions supplémentaires ont été annoncées en mars dernier par la ministre de la Santé, trois millions d'euros notamment ont été déjà débloqués pour rénover le bloc opératoire. L'ambition est de retrouver vite la certification. Une nouvelle évaluation pourra avoir lieu dans deux ans.

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