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VIDÉO - Débat des régionales en PACA : Christian Estrosi cherche à séduire les électeurs de gauche

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Quatre jours avant le second tour des élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Christian Estrosi et Marion Maréchal-Le Pen étaient face à face ce mercredi soir sur France Bleu Azur, France Bleu Provence, France Bleu Vaucluse et France 3.

© Radio France

À l'issue du premier tour des élections régionales en PACA, dimanche dernier, Marion Maréchal-Le Pen, tête de liste du Front national, est arrivée en tête, très largement, avec plus de 40% des suffrages exprimés. Elle part donc favorite pour le second tour dimanche et pour remporter la présidence de la région.

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Rien n'est gagné pour Christian Estrosi, tête de liste LR-UDI-Modem. En additionnant les 16,59% de la liste PS de Christophe Castaner, qui s'est désisté, et les 26,48% obtenus, Christian Estrosi dépasse tout juste la candidate du Front national. L'objectif du candidat des Républicains est donc de convaincre les électeurs de gauche pour espérer un large report des voix.

Un conseil territorial avec la gauche pour Christian Estrosi

Pour attirer ces électeurs, le maire de Nice prône l'apaisement et le front républicain. Il a proposé mardi de créer un "conseil territorial" aux fonctions consultatives avec toutes les forces politiques de la région, qui se réunirait par session une fois par an. "Nous avons des valeurs en commun" a t-il de nouveau martelé ce mercredi, assurant que cette instance n'avait "rien d'une entente".

"Le conseil territorial sera mis en place dès que possible. Je veux la confrontation des idées. La démocratie, c'est éviter la frustration d'électeurs qui ne seront pas représentés." (Christian Estrosi)

Le discours de Christian Estrosi s'est adouci. Il prend ses distances avec Nicolas Sarkozy, qui déclarait ce mercredi matin : "Dire que le vote pour le Front national est anti-républicain, ça n'a aucun sens". Le candidat de l'union de la droite se pose en rassembleur. Tout en déroulant son programme, il reprend certaines propositions phares de Christophe Castaner, comme l'aide au développement des pays de la Méditerranée. Et on assiste aussi à une volte-face symbolique : plus question de détruire la Villa Méditerranée, projet pharaonique du sortant socialiste Michel Vauzelle.  

Marion Maréchal-Le Pen droit dans ses bottes

De son côté, Marion Maréchal-Le Pen ironise sur les incohérences et la posture résistante "décalée et anachronique" de son adversaire. Pour elle, la création de ce conseil territorial est une promesse douteuse. Elle soupçonne des accords avec la gauche et affirme que c'est "l'aveu que les pseudo-adversaires d'hier de Christian Estrosi n'en sont pas."

"Je ne suis pas suffisamment naïve pour croire que (le retrait de la liste PS) s'est fait sans contrepartie. (...) Nous, nous ne devrons rien à personne." (Marion Maréchal-Le Pen)

La candidate frontiste n'a pas modifié d'une virgule son programme et ses propositions. Quand Christian Estrosi met en garde contre le "risque d'isolement et de perte d'attractivité" de la région en cas de victoire du FN, Marion Maréchal-Le Pen balaye l'argument d'un revers de main, invitant les électeurs à "sortir de la caricature".

Le second tour a lieu dimanche 13 décembre.

Le débat de l'entre-deux-tours

Marion Maréchal-Le Pen et Christian Estrosi étaient ce mercredi les invités de France 3 et France Bleu.

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