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Non reconduite au gouvernement, Carole Grandjean redevient députée de Meurthe-et-Moselle

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Désormais ex-ministre déléguée chargée de l’enseignement et de la formation professionnels, Carole Grandjean retrouvera dans les prochains jours son fauteuil de députée de la 1ère circonscription de Meurthe-et-Moselle. Son suppléant, Philippe Guillemard, quitte donc l'Assemblée Nationale "à regret".

Philippe Guillemard et Carole Grandjean, lors de leurs vœux à Nancy le 12 janvier 2024 Philippe Guillemard et Carole Grandjean, lors de leurs vœux à Nancy le 12 janvier 2024
Philippe Guillemard et Carole Grandjean, lors de leurs vœux à Nancy le 12 janvier 2024 © Maxppp

Ella avait devancé, par un simple communiqué publié sur ses réseaux sociaux le jeudi 8 février, l'annonce de la liste des nouveaux entrants dans le gouvernement de Gabriel Attal en indiquant avoir fait "le choix de ne plus exercer de fonctions ministérielles." Mais Carole Grandjean n'avait pas indiqué ce qu'elle comptait faire par la suite et l'ex-ministre déléguée chargée de l’enseignement et de la formation professionnels garde toujours le silence, malgré les sollicitations.

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C'est par son entourage, ce lundi, que nous est donnée la confirmation que l'élue nancéienne retrouvera bien son fauteuil de députée (Renaissance) de la 1ère circonscription de Meurthe-et-Moselle, mandat pour lequel elle a été élue une première fois en 2017 et reconduite en 2022. Elle avait laissé le siège à son suppléant à Philippe Guillemard lors de son arrivée au sein du gouvernement d'Elisabeth Borne.

"Un petit pincement au cœur" (Philippe Guillemard)

Philippe Guillemard reprend donc, à plein temps, son métier d'avocat. "C'est la règle quand on accepte d'être suppléant" commente le désormais ex-député qui admet laisser le Palais Bourbon "à regret". "C'était une expérience passionnante, intense, exigeante. J'ai été très honoré et j'ai un petit pincement au cœur au moment de quitter l'Assemblée Nationale où j'ai passé des moments forts." S'il a participé aux débats houleux sur la réforme des retraites ou la loi immigration, Philippe Guillemard retient surtout "les rencontres, les moments de combats, de stress aussi." Mais c'est le dernier texte qu'il a voté en tant que député qu'il cite : l'inscription de l'IVG dans la Constitution. "C'est un texte qui me tenait beaucoup à cœur et je suis très heureux de l'avoir voté."

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