Metz : le nouveau visage de l'ex base aérienne se dessine

Le plan directeur d'aménagement de l'ancienne base aérienne 128 à Metz-Frescaty a été adopté par les élus de Metz Métropôle lundi soir.  Depuis juillet 2012 et la fermeture du site de 400 hectares, la communauté d'agglomération cherche une vocation au terrain dui doit être cédé par le ministère de la Défense, en juin prochain, pour un euro symbolique. Le projet d'aménagement futur de la BA 128 prévoit deux zones d'activités économiques.

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Un nouveau centre de formation du FC Metz ?

Au Sud, vous pourrez bientôt croiser des lapins et des poules. 70 hectares seront dévolus à l'agriculture, pour favoriser les circuits courts. "On fera du petit élevage, pas de grosses unités de bovins ou de cochons" précise François Henrion; vice-président de Metz Métropôle en charge des restructurations militaires. Les financements de cet espace dédié à l'agriculture seront en partie assurés par le pacte lorraine. L'état et la Région Lorraine investiront aussi 40 millions d'euros dans l'ancienne BA 128, pour le sport. Premier projet concret : le FC Metz pourrait déménager son centre de formation au sein de l'ancienne base militaire. Le sport et les loisirs seront aussi à l'honneur à Tournebride. une zone d'activité commerciale, dédiée sera installée au niveau de l'ancienne base vie. C'est là que Décathlon veut implanter son village Oxylane. Une deuxième zone d'activité économique sera située au nord est près du fort St Privat, destiné principalement aux petites entreprises et aux artisans. Et puis l'UEM veut également profiter de la surface pour installer 25 hectares de panneaux photovoltaïques. En revanche, le projet de biopôle santé cher au maire de Metz, Dominique Gros, pour former les vétérinaires, semble pour l'instant avoir été rayé de la carte.

Lundi soir, les élus de Metz Métropôle ont voté une enveloppe de 4 millions d'euros pour commencer les premiers aménagements, les démolitions de 70 bâtiments, et payer les frais de gardiennage dès 2014. Sur 5 ans, selon Thierry Jean, vice-président en charge du développement économique, "on est pas loin des 30 millions d'investissement." Reste à miser sur des activités qui rapporteront au moins autant à une collectivité territoriale en proie à des soucis budgétaires.