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Manuel Valls divise avec sa référence à un "apartheid" en France

Par
  • France Bleu

Des critiques se sont élevées contre l'utilisation mardi du mot "apartheid" par Manuel Valls pour dénoncer les fractures et les tensions qui existent dans certains quartiers pauvres de France. Au PS, quelques élus se montrent gênés par le terme "maladroit" employé par le Premier ministre. A l'UMP, l'attaque est plus frontale, jusqu'à Nicolas Sarkozy qui s'est dit "consterné".

Manuel Valls, le 21 janvier 2015
Manuel Valls, le 21 janvier 2015 © Reuters

Fallait-il parler d'apartheid ? Le discours du premier ministre Manuel Valls à l'Assemblée nationale mardi a suscité des critiques de la part de l'opposition. Voulant dénoncer l'enfermement de certains quartiers pauvres, Manuel Valls avait déclaré : *"un apartheid territorial, social, ethnique, s'est imposé", * faisant ainsi référence au système basé sur la ségrégation raciale en Afrique du Sud, en vigueur jusqu'à l'arrivée de Nelson Mandela au pouvoir.

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Un terme "maladroit"

A droite, le secrétaire général de l'UMP, Laurent Wauquiez, s'est élevé mardi contre ce propos. Sur Twitter, le député a raillé* "la culture de l'excuse de la gauche"* . Et Nicolas Sarkozy, le président du parti, s'est dit mercredi soir "consterné" par les propos du Premier ministre.

Ce n'est en effet pas la première fois qu'il emploie un tel terme. En 2005 déjà, alors maire d'Evry, il avait également évoqué l'apartheid en réaction aux violentes émeutes qui éclataient dans plusieurs banlieues françaises et avaient amené le gouvernement à déclarer* "l'état d'urgence" * pour endiguer les mouvements.

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