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Les maires de la future grande région Alca se rencontrent à Strasbourg

Une trentaine d'élus des grandes villes de la future région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne se sont retrouvés ce lundi à Strasbourg. Ils veulent créer un "groupe de contact" et se concerter sur la répartition des services publics.

Première rencontre entre les maires des grandes villes de l'Alca Première rencontre entre les maires des grandes villes de l'Alca
Première rencontre entre les maires des grandes villes de l'Alca © Radio France - Luc Dréosto

Ils ne sont pas forcément du même bord politique, n'ont pas les mêmes intérêts, mais ils vont essayer de s'entendre. Les élus des grandes villes de la future grande région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne (Alca) se sont retrouvés à Strasbourg ce lundi. Une première rencontre officielle pour une trentaine d'élus venus de Colmar, Mulhouse, Metz, Nancy, Épinal, Châlons-en-Champagne, Charleville-Mézières, Troyes ou encore Reims.

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Dominique Gros, maire de Metz : "On n'est pas en guerre civile"

Pas question pour eux de se fâcher d'entrée de jeu mais beaucoup de questions sont à résoudre : quelle ville décrochera le statut de capitale régionale ? Lesquelles conserveront une cour d'appel ? Qui accueillera l'agence régionale de santé ? Pour l'instant aucune réponse. C'est l'Etat qui décidera. Un préfet sera nommé dans les prochains jours pour s'occuper du dossier. Pour l'instant, une seule chose est fixée par la loi. Elle prévoit que Strasbourg sera capitale administrative de la future région et accueillera la préfecture. Pour le reste la tâche s'annonce ardue car il y a eu de nombreux accrochages ces derniers mois. Chacun veut défendre son pré carré.

Arnaud Robinet, le maire de Reims , comme la plupart des élus était opposé au projet de grande région. "Il faut transformer la gifle en caresse et tout faire pour que cette grande région soit une véritable réussite, il en va de l'intérêt de nos concitoyens et de notre économie" .
Dominique Gros, le maire de Metz espère que les intérêts de chacun sauront converger.* "Toutes les villes ont le souhait de garder des fonctions métropolitaines, de direction, de commandemant. Il est normal que nous nous expliquions. Maintenant, on n'est pas en guerre civile. On est en train d'organiser un lieu de débat." *
Roland Ries, le maire de Strasbourg veut modérer ses ambitions. "Je ne revendique pas la présence de toutes les admnistrations déconcentrées de l'Etat, des grandes institutions de la République en région à Strasbourg" .

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Benoît Apparu, le maire de Châlons-en-Champagne , estime qu'il est important de présenter un front uni face à l'Etat. "Là où l'Etat va avoir un jeu facile c'est qu'il va jouer sur nos divisions pour s'organiser comme il l'entend."

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Ce lundi, les élus présents à Strasbourg ont en tout cas réussi à s'entendre sur une déclaration commune, très générale.

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