Gilles Simeoni, invité de la rédaction de RCFM
Au lendemain des deux votes demandant une rallonge de 74 millions d'euros à l'Etat, dont 40 millions d'euros pour la dotation de continuité territoriale, Gilles Simeoni évoque les enjeux d'un nouveau pacte budgétaire. Il est l'invité de la rédaction de RCFM et répond aux questions de Paul Ortoli
Quatre heures de débat et à la fin, c'est la majorité qui gagne. Les deux rapports présentés par Gilles Simeoni demandant 74 millions d'euros de rallonge budgétaire à l'Etat ont été entérinés ce 25 avril lors de la session de l'assemblée de Corse. Le premier porte sur la DCT, la dotation de continuité territoriale. Cette enveloppe finançant les services publics aérien et maritime, passerait de 187 millions d'euros à 227 millions d'euros par an. Rapport voté à l'unanimité. Mais le second, portant sur le rattrapage des dotations d'Etat n'a pas reçu le même accueil : la droite a suivi la majorité, les autres formations se sont abstenues.
Pour l'oppostion, "fuite en avant" et "impréparation"
Pour Gilles Simeoni, invité de la rédaction de RCFM, il s'agissait de "réparer des injustices budgétaires" et de "remettre les compteurs à zéro".
Mais l'opposition a dénoncé par la voix de Jean-Martin Mondoloni une "impréparation" dans la méthode, ce d'autant que ces demandes interviennent dans une période d'austérité budgétaire.
Paul-Félix Benedetti dont le groupe qu'il dirige, Core in Fronte, s'est abstenu sur le second rapport, a lui visé une "fuite en avant", et exprimé le souhait de sortir de cette "vision d'épicier".
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