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Ajaccio : l’impact économique des croisières est de 27 millions d’euros selon une étude de la chambre de commerce

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Une étude de la chambre de commerce régionale calcule que l’impact économique des croisières est de 27 millions dans le port d’Ajaccio

Un navire de croisières dans le port d’Ajaccio. Ils seront 180 en 2024 contre 350 en 2023. Sur Un navire de croisières dans le port d’Ajaccio. Ils seront 180 en 2024 contre 350 en 2023. Sur
Un navire de croisières dans le port d’Ajaccio. Ils seront 180 en 2024 contre 350 en 2023. Sur © Radio France - Leria Maria Musso

Une étude de 58 pages commandée par la chambre de commerce régionale parue fin avril calcule le poids économique des croisières sur le port d’Ajaccio qui a attiré en 2023 426 000 croisiéristes sur les 450 000 qui ont visité l’île. Cette enquête fait le portrait robot du croisiériste, principalement un homme jeune, qui vient en couple ou en famille et qui connaît déjà ce mode de voyage. Sur le podium, les Allemands arrivent en tête (33%) suivis des Anglais (26%) et des Americains (14%), alors que les Français ne représentent que 4%.

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68€ en moyenne pour une excursion

Selon cette enquête réalisée l’an dernier, 69% des croisiéristes préparent leur excursion sur internet et 47% demandent de information à bord de leur navire. Concernant l’escale, 22% des croisiéristes font une excursion qui pèse en moyenne 68€, ce qui a représenté 6,2 millions d’euros de retombées annuelles.  Quant aux dépenses, elles tournent en moyenne autour de 30 euros par croisiériste, soit près de 15 millions d’euros par an. Il faut encore pour que l’équation soit complète ajouter 6 millions d’euros de taxes portuaires et assimilées pour arriver au chiffre de 27 millions d’euros d’impact économique des croisières.  L’etude estime aussi qu’elles créent 7 millions d’euros de valeur ajoutée et 240 emplois.

Et l’impact environnemental?

Cette étude met le curseur sur l’aspect économique mais n’a pas traité l’élément environnemental, alors que des associations dénoncent les dangers que font peser pour la santé  les fumées des navires. Bien que 45% des navires disposent de la connexion électrique, le port d’Ajaccio n’en est pas équipé. Si 60% des navires de croisière qui seront livrés d’ici 2028 seront au GNL, limiter la pollution générée par  les croisières semble devenir un enjeu de santé publique. En 2024, 180 navires sont attendus à Ajaccio contre 350 l’année précédente.

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