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Décès de Gisèle Perez, ancienne élue de Grenoble et ancienne vice-présidente du département de l'Isère

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La socialiste Gisèle Perez, ancienne élue grenobloise et du département de l'Isère a succombé à un cancer ce lundi premier janvier 2024. Elle avait 81 ans.

Gisèle Perez était Officier de la Légion d'honneur depuis 2014 Gisèle Perez était Officier de la Légion d'honneur depuis 2014
Gisèle Perez était Officier de la Légion d'honneur depuis 2014 - Parti Socialiste Grenoble

L'hommage est unanime ce mardi dans les rangs du Parti Socialiste isérois et au-delà. Gisèle Perez s'est éteinte lundi 1er janvier 2024 à l'âge de 81 ans. Elle a fini par succomber à un cancer du système lymphatique qu'elle avait déjà combattu notamment en 2013 tout en gardant, à l'époque, ses délégations au Conseil départemental.

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Élue au département de 1998 à 2015

Même si elle a été élue à Grenoble de 1995 à 2008, Gisèle Perez restera avant tout comme une des grandes figures du département, où elle est entrée en 1998, élue sur le Canton de Grenoble 6, devenu Grenoble-4 depuis 2015. Entre 2001 et 2004 elle a dirigé la commission de l’Action sociale et de la Solidarité avant de devenir - toujours sous la présidence d'André Vallini - vice-présidente aux personnes âgées et handicapées jusqu'à son retrait en 2015.

"Une élue exemplaire et très engagée" - André Vallini

L'ancien président de ce qui s'appelait encore le "Conseil général de l'Isère", souligne l'exemplarité d'une femme "immensément respectable" en raison de ses convictions de gauche "très profondes et très sincères" et du travail important fournis à ses côtés, "notamment avec la maison départementale de l'autonomie et avec le programme IsèreADOM". "On a inauguré ensemble beaucoup d'Ehpad, poursuit André Vallini, à condition bien sûr qu'ils fussent à but non lucratif, elle y tenait". Le social et la solidarité étaient des sujets si important pour elle que cette ancienne enseignante de collège n'hésitait pas à "foudroyer du regard" les élus qui se seraient avisés de bavarder pendant qu'elle présentait son budget et pendant ses interventions "toujours écrites à la main, à l'encre violette, sur un cahier" se souvient encore l'ancien président du département.

Une militante infatigable

Pour Amandine Germain, qui lui a succédé sur le canton grenoblois, Gisèle Perez a "défendu sans relâche, et sans jamais rien céder, les valeurs de la gauche : la solidarité, la fraternité, la laïcité, l’égalité des chances et la justice sociale". Elle garde en mémoire la militante, entrée au PS à la fin des années 80, et toujours engagée même après ses mandats. Elle a "accompagné mes premiers pas de jeune élue au Département" et "elle a tenu à rester militante [...] Elle a été de tous les combats et de toutes les campagnes depuis et ces dernières semaines encore [...] elle nous envoyait des messages pour commenter telle ou telle actualité politique".

En 2020 elle figurait en dernière position, en guise de soutien, sur la liste de gauche menée par Olivier Noblecourt pour le scrutin municipal à Grenoble. En 2021 Gisèle Pérez était là aussi sur la liste du scrutin régional derrière Najat Vallaud-Belkacem. En mai 2022 elle était encore au micro de France Bleu Isère lors d'une manifestation devant le conseil municipal de Grenoble pour dénoncer le nouveau règlement des piscines. Toujours active et toujours discrète, souligne le communiqué de la section iséroise du Parti Socialiste : "Militante de l’intérêt général et de la défense des plus fragiles, Gisèle préférait l’efficacité de l’action à la notoriété".

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