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Agression d'un élu à Beaurepaire : un rassemblement en soutien à la victime réunit jusqu'à 120 personnes

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Jusqu'à 120 personnes ont participé à un rassemblement devant la mairie de Beaurepaire (Seine-Maritime) ce samedi 10 février 2024 en soutien à un élu agressé. Un adjoint de la commune a reçu un coup de tête au visage de la part d'un voisin pour une histoire de stationnement de voiture.

Jusqu'à 120 personnes se sont réunies en soutien à l'adjoint de Beaurepaire agressé. Jusqu'à 120 personnes se sont réunies en soutien à l'adjoint de Beaurepaire agressé.
Jusqu'à 120 personnes se sont réunies en soutien à l'adjoint de Beaurepaire agressé. © Radio France - Lucie Amadieu

Habitants, élus et maires des communes alentours... Jusqu'à 120 personnes se sont rassemblées ce samedi 10 février 2024 devant la mairie de Beaurepaire près d'Etretat (Seine-Maritime) en soutien à un élu agressé une semaine auparavant. Un adjoint de 70 ans a reçu un coup de tête au visage de la part d'un voisin : l'agresseur pensait que l'élu l'avait dénoncé aux gendarmes pour sa voiture trop longtemps stationnée sur un parking de la communauté urbaine.

Dans la foule, il manque le principal intéressé : l'adjoint agressé encore choqué par ce qu'il a vécu. "Il ne sera pas là aujourd'hui, car il a du mal à récupérer", annonce au micro le maire de Beaurepaire, Carol Gondouin. Présentes, sa femme et sa fille n'ont pas souhaité s'exprimer.

L'élu agressé a tout de même donné son autorisation pour la tenue de ce rassemblement où de nombreux élus sont présents. "Je n'ai pas eu l'occasion de connaître ce monsieur, mais on n'a pas besoin de connaître absolument les gens quand on a quelque chose qui nous réunit", explique Romain Lavidière, adjoint au maire de Bretteville-du-Grand-Caux. Cet élu local reconnaît être inquiet : "Quand on se déplace, on réfléchit à comment on agit car on a toujours peur de ce qu'il peut nous arriver. Nous sommes des pères de famille."

Le soutien des habitants

Des habitants de la commune ont aussi tenu à être présents, comme Catherine : "Cet adjoint, c'est notre voisin depuis 42 ans. On est venu, car nous sommes contre la violence." "C'est pour marquer notre désapprobation sur les gestes de cette nature : brutaux et inadaptés", explique Didier qui milite pour plus de dialogue entre élus et administrés. Ces messages de soutien, les participants ont pu les écrire dans deux livres d'or qui seront remis à l'élu agressé.

Les participants ont pu écrire un mot dans deux livres d'or.
Les participants ont pu écrire un mot dans deux livres d'or. © Radio France - Lucie Amadieu

Jugé en comparution immédiate, l'agresseur de l'adjoint a été condamné à quatre mois de prison avec sursis, trois ans de privation de droits civiques et l'obligation d'effectuer un stage de citoyenneté dans les six prochains mois.

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