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Rouen : l'homme qui avait agressé un autre homme en marge de l'Armada a été condamné

Le tribunal correctionnel de Rouen (Seine-Maritime) a condamné ce lundi un ressortissant marocain de 30 ans à 14 mois de prison ferme pour l'agression d'un homme à coups de rasoir dans le dos, le 17 juin dernier, au niveau du pont Corneille, à Rouen.

Palais de justice de Rouen - photo d'illustration Palais de justice de Rouen - photo d'illustration
Palais de justice de Rouen - photo d'illustration © Radio France - Bénédicte Robin

C'est une agression qui s'était déroulée un soir d'Armada en juin dernier et qui avait inquiété à Rouen (Seine-Maritime). Un homme avait été agressé à coups de rasoir de barbier sur le pont Corneille dans la nuit du vendredi au samedi 17 juin. L'agresseur avait été maitrisé vers 4h30 du matin par un policier qui n'était pas en service avant d'être interpellé.

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Cet homme de 30 ans, de nationalité marocaine, a été condamné ce lundi 17 juillet par le tribunal correctionnel de Rouen à 14 mois de prison ferme et interdiction de détenir une arme pendant cinq ans.

Devant le tribunal, le jeune homme tenté de justifier son geste en expliquant que l'homme qu'il a agressé et sa compagne lui avaient volé son téléphone portable quelques minutes plus tôt. En effet, a-t-il expliqué, c'est le couple qui lui aurait adressé la parole en premier, la femme lui demandant une cigarette. Le jeune homme, qui ne parle pas français, aurait tapoté ses poches pour signifier qu'elles étaient vides. C'est à cet instant que le compagnon de la femme aurait sorti une bombe lacrymogène et l'aurait aspergé. Le jeune Marocain assure qu'ils en auraient profité pour lui dérober son téléphone portable dans sa poche.

Il se serait enfui avant de revenir armé d'un couteau et d'un rasoir fourni par un "homme qu'il ne connaissait pas". Il aurait demandé qu'on lui rende son téléphone puis aurait frappé l'homme d'un coup de rasoir dans le dos. Un policier de la BAC, qui n'était pas en service, serait intervenu à ce moment-là.

Les deux victimes ne se sont pas présentées au procès mais avaient reconnu lors de leur audition avoir trouvé un téléphone par terre après la fuite du jeune homme et avoir jeté ce téléphone dans la Seine.

"Un téléphone qui était tout pour lui" a plaidé l'avocat du jeune homme lequel dit habiter et travailler comme coiffeur en Espagne. Mais en l'absence de titre de séjour valable ses déclarations sont invérifiables répond la procureure pour qui certes la victime n'est pas "exemplaire" dans cette affaire et n'avait pas à posséder et utiliser une bombe lacrymogène mais cela ne valait pas d'être agressé à coups de rasoir dans le dos et de subir des blessures qui ont nécessité 37 points de suture.

Le jeune Marocain a 10 jours pour faire appel de sa condamnation.

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