Affaire Benalla : l'examen de la révision constitutionnelle reporté à la rentrée
L'examen du projet de loi de révision constitutionnelle, suspendu dimanche par le gouvernement en raison des répercussions de l'affaire Benalla sur les débats à l'Assemblée, reprendra à la rentrée, a-t-on appris de source parlementaire.
En pleine affaire Benalla, alors que les travaux de l'Assemblée nationale sont paralysés par l'affaire du collaborateur de l'Elysée filmé en train de violenter des manifestants le 1er mai à Paris, le gouvernement avait décidé, ce dimanche, de suspendre l'examen de la révision constitutionnelle par les députés.
Lundi, la décision a été prise lors de la conférence des présidents de l'institution de reporter à la rentrée l'examen du projet de loi de révision constitutionnelle. La réforme se déclinera en trois textes distincts : constitutionnel, organique et ordinaire.
Quatrième jour de blocage à l'Assemblée
L'affaire Benalla empoisonne les débats à l'Assemblée nationale depuis jeudi. Ce dimanche, les "rappels au règlement" se sont à nouveau succédé dans la matinée. Depuis le début de la séance, l'opposition réclamait des explications de l'exécutif. Le patron du groupe LR, Christian Jacob, a appelé cette affaire l'"affaire Macron-Benalla". Dans une atmosphère tendue, l'opposition a de nouveau réclamé la venue du Premier ministre ou "au moins" du secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. Gérard Collomb doit être auditionné lundi matin par l'assemblée Nationale.
Samedi soir, la séance nocturne avait été écourtée après des heures de dialogue de sourds. Les élus UDI-Agir ont pour leur part décidé de ne plus "participer à ce triste spectacle".
Altercation entre marine Le Pen et Christophe Castaner
Une scène inédite a marqué les esprits : salle des Quatre colonnes samedi en fin de journée, la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen et Christophe Castaner ont eu une vive altercation, la première déplorant notamment que ses "amis de LREM refusent" de le convoquer devant la commission d'enquête.
Une information judiciaire ouverte ce dimanche
Les gardes à vue d'Alexandre Benalla, Vincent Crase et des trois policiers mis en cause dans l'affaire des violences sur des manifestants filmées le 1er mai à Paris ont été levées samedi soir. Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire ce dimanche pour faire la lumière sur les faits.
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