Guerre Israël-Hamas : 700 tonnes d'aide humanitaire pour Gaza partiront du port du Havre

La ministre des affaires étrangères Catherine Colonna a annoncé ce lundi l'expédition de 700 tonnes supplémentaires d'aide humanitaire à destination de la population palestinienne de Gaza. Une première expédition partira par bateau du port du Havre dès mercredi. "L'autre moitié partira la semaine suivante", a indiqué la ministre lors d'une conférence de presse à Beyrouth au lendemain d'une visite en Israël et en Cisjordanie occupée.

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La France a déjà livré plus de 200 tonnes d'aide de biens de première nécessité et de médicaments alors que la population est dans une situation catastrophique en raison des représailles israéliennes contre le mouvement islamiste palestinien Hamas.

"Nous allons tripler notre aide dans les 10 jours"

Avec ces nouvelles livraisons, "nous allons tripler notre aide dans les 10 jours", a également déclaré la cheffe de la diplomatie française, soulignant la nécessité d'assurer "un flux d'aide continu" pour les populations civiles qui manquent de tout. Dimanche, en Israël, la ministre française avait exhorté à une nouvelle trêve immédiate, soulignant que les palestiniens n'étaient pas responsables des crimes perpétrés par le Hamas.

Après l'attaque du 7 octobre qui a fait, selon les autorités israéliennes, environ 1.140 morts, en majorité des civils, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, pilonnant le territoire palestinien, l'assiégeant et menant une vaste opération terrestre depuis le 27 octobre. Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé lundi que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 19.453 morts depuis le début de la guerre, en majorité des femmes, adolescents et enfants.

Lundi à Beyrouth, Catherine Colonna a répété que la France travaillait "pour qu'une trêve intervienne le plus vite possible". "Les opérations militaires sont en cours. Il y a un objectif compréhensible qui est que le Hamas ne puisse pas recommencer de tels actes", a-t-elle souligné. Mais, "dans la conduite des opérations, nous avons des réserves et même des différences de points de vue" avec Israël, a-t-elle ajouté. "Nous leur demandons d'agir d'une autre façon, d'agir de façon plus ciblée", a-t-elle également déclaré, soulignant que la France n'était pas la seule à le faire, citant "les principaux partenaires de la France".