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Une Catalane de 12 ans réutilise des bouquets invendus pour fleurir des tombes

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Elle ne s'attendait pas à un tel engouement sur les réseaux sociaux ! Victoire Morel-Vernhes, 12 ans, a ému les internautes après avoir récupéré des bouquets invendus pour aller fleurir le cimetière de sa commune, fin février, à Saint-Estève.

Victoire a suscité l'engouement sur les réseaux sociaux. Victoire a suscité l'engouement sur les réseaux sociaux.
Victoire a suscité l'engouement sur les réseaux sociaux. - Mairie Saint-Estève

Elle fait le buzz sur les réseaux sociaux ! "Bravo, quelle bienveillance !", "Cette jeune fille est quelqu'un avec un grand cœur"... Les commentaires positifs n'en finissent pas sous le post Facebook de la mairie de Saint-Estève, dans les Pyrénées-Orientales. Car une jeune habitante, Victoire Morel-Vernhes, 12 ans, a décidé pour un projet scolaire de récupérer fin février des fleurs invendues pour les proposer aux personnes âgées allant au cimetière. Elle a même fini par fleurir les tombes elle-même, avec l'aide de son papa.

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L'opération a fait le tour d'internet, avec 60.000 likes et plus de 3.000 commentaires sous le post Facebook de la mairie.

L'idée, c'est la petite Victoire qui l'a eue toute seule, après avoir réalisé une mission au PIJ (point info jeunesse) de sa commune, où elle aide des personnes âgées à porter des fleurs au cimetière. "J'avais remarqué qu'il n'y avait pas tant de tombes fleuries, les personnes mortes dedans, il faut bien qu'elles soient fleuries, pour leur rendre hommage", explique Victoire.

C'est ensuite, lorsque la professeure de sciences demande à sa classe de réaliser un projet éco-citoyen, que la collégienne décide de récupérer des fleurs invendues pour les déposer sur les tombes. Après plusieurs refus et non-réponses, le fleuriste "À la botte" de Saint-Estève accepte de lui céder plusieurs bouquets en fin de vie. Direction ensuite le cimetière pour proposer les fleurs aux visiteurs.

"Je pense que j'ai fait une bonne action"

"Les gens ne nous croyaient pas, que c'était gratuit ! explique Victoire. Ils disaient : 'c'est pas possible !'. On a dû insister, après ils en ont pris, et il y a carrément une dame qui est même revenue pour me donner des bonbons. Et à la fin, on est allé fleurir les autres tombes avec les fleurs qui restaient. Je pense que j'ai fait une bonne action".

Et tout ce temps, c'est son papa, Jean-Baptiste, qui l'a accompagnée. Lui non plus ne s'attendait pas à un tel engouement sur les réseaux sociaux. "J'étais surpris des proportions que ça a pris, ça a été national ! C'est très gratifiant, on a eu pléthore de commentaires qui étaient très positifs en termes d’éducation, et c'est le rôle des parents. Des répercussions positives sur les autres jeunes, pour donner des idées, ça peut être un exemple !".

Son papa fier de l'initiative

Ce professeur au lycée est très fier de l'initiative de sa fille : "Elle est très empathique et ce n'est pas une image galvaudée. Souvent, on a tendance à dire que les jeunes, mis à part les écrans... ils ne sont pas intéressés. Je l'entends, je suis tous les jours avec eux. Et là, le fait de sortir, d'essayer d'aider un peu les ainés, je trouve ça intéressant."

Victoire et son papa se disent prêts à recommencer l'opération, quitte à prévenir en amont les ainés de cette distribution de fleurs au cimetière de la commune.

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