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Une jeune manchoise inquiétée dans une affaire de projet de "tuerie de masse"

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En contact avec un adolescent interpellé à Antibes pour avoir nourri un projet de tuerie de masse, une jeune manchoise a récemment été placée en garde à vue, a appris France Bleu Cotentin ce jeudi. Elle a été hospitalisée en psychiatrie à l'issue.

Le parquet de Grasse mène les investigations dans cette affaire. Le parquet de Grasse mène les investigations dans cette affaire.
Le parquet de Grasse mène les investigations dans cette affaire. © Radio France - Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Dans un communiqué transmis ce jeudi 25 avril, le parquet de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, annonce l'interpellation à Antibes d'un adolescent de 16 ans, mis en examen et écroué depuis pour avoir nourri un projet de "tuerie de masse sans connotation religieuse". L'enquête aurait permis d'identifier une jeune manchoise partageant ses idées et avec laquelle il était en contact.

Tout débute par un signalement du conseil départemental des Alpes-Maritimes en février dernier lorsque le jeune homme de nationalité turque avait tenu des propos inquiétants face à son pédopsychiatre. Une enquête a alors été ouverte par le parquet de Grasse, et cet adolescent placé en hospitalisation d'office.

Une Manchoise partageait ses intentions criminelles

Parallèlement, une perquisition à son domicile a permis de saisir des armes blanches, un gilet pare-balle ainsi que des carnets dans lesquels était décrit à grands traits le projet criminel. Placé finalement en garde à vue à sa sortie de l'hôpital, le jeune homme a été mis en examen des chefs de participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime. À l'heure actuelle, les troubles psychiatriques qu'il présente font peser un doute sur sa responsabilité pénale.

Mais les faits ne s'arrêtent pas là puisque les investigations réalisées sur le téléphone portable et l'ordinateur du jeune antibois ont permis de remonter jusqu'à une jeune manchoise de 17 ans avec laquelle il était en contact alors qu'elle était hospitalisée, elle aussi, en psychiatrie. Les échanges montrent qu'elle semblait partager ses intentions meurtrières. Elle a été placée en garde à vue, avant d'être de nouveau hospitalisée sans consentement.

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