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Un homme condamné à Bordeaux pour avoir menacé de mort l'avocat du policier qui a tiré sur Nahel

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Un habitant de Mérignac a été condamné à deux mois de prison avec sursis par le tribunal judiciaire de Bordeaux ce jeudi. Début juillet, il avait proféré des menaces de mort en ligne contre l'avocat du policier qui a tiré sur le jeune Nahel.

L'homme avait menacé de mort l'avocat du policier mis en examen pour homicide volontaire après la mort de Nahel (photo d'illustration) L'homme avait menacé de mort l'avocat du policier mis en examen pour homicide volontaire après la mort de Nahel (photo d'illustration)
L'homme avait menacé de mort l'avocat du policier mis en examen pour homicide volontaire après la mort de Nahel (photo d'illustration) © Radio France - Marie Dorcet

Près de quatre mois après la mort de Nahel, un habitant de Mérignac se retrouve devant la justice. Il a été condamné à deux mois de prison avec sursis par le tribunal judiciaire de Bordeaux ce jeudi 9 novembre. Début juillet, l'homme d'une quarantaine d'années avait menacé de mort l'avocat du policier, auteur du tir qui a tué le jeune Nahel, 17 ans, en juin dernier. Sur les réseaux sociaux, il avait écrit "fils de p*** de raciste, toi et ton client, vous allez payer". L'homme, chauffeur de bus chez TBM, est également condamné à verser 200 euros de dommages et intérêts à la victime.

Tout part d'une émission sur CNEWS

À la barre, le prévenu, cheveux courts et barbe bien taillée, reste calme. Quand la présidente du tribunal rappelle les faits, il reconnaît être l'auteur du tweet. Il explique s'être mis en colère après la diffusion d'une émission à la télévision sur CNEWS. L'avocat du policier qui a tiré sur Nahel était interviewé. "Il disait que le racisme était autorisé par la loi française", assure-t-il. Hors de lui, le prévenu prend son téléphone et tweet. "Toi et ton client, vous allez payer", écrit-il notamment.

"Pourquoi vous avez fait ça ?", demande la présidente. "J'ai réagi sous le coup de l'émotion, je regrette", répond le prévenu. Il assure être un homme sans histoire et sans casier judiciaire. "Je ne lui aurais jamais fait de mal, dit-il encore. J'étais simplement émue par la mort de Nahel". "Il a commis une erreur, abonde son avocate. Il est sorti de ses gonds." Le procureur requiert trois mois de prison avec sursis, l'homme n'en est finalement condamné qu'à deux.

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