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Un braconnier condamné 1.000 euros d'amende dans le Tarn-et-Garonne

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Le tribunal judiciaire de Montauban (Tarn-et-Garonne) a condamné un braconnier à 1.000 euros d'amende ce jeudi. L'homme utilisait de la glu pour attraper des espèces protégées.

La population de chardonnerets a baissé de 30% en vingt ans. En cause : l'urbanisation, l'usage de pesticides, mais aussi le braconnage. La population de chardonnerets a baissé de 30% en vingt ans. En cause : l'urbanisation, l'usage de pesticides, mais aussi le braconnage.
La population de chardonnerets a baissé de 30% en vingt ans. En cause : l'urbanisation, l'usage de pesticides, mais aussi le braconnage. © Maxppp - Florian Launette & Mégane Chêne

Mille euros d'amende pour un braconnier du Tarn-et-Garonne. C'est la décision du tribunal judiciaire de Montauban ce jeudi. Une condamnation insuffisante pour les associations.

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En juin, l'Office français de la biodiversité (OFB), découvre plusieurs espèces d'oiseaux sauvages au domicile d'un homme à Labastide-Saint-Pierre. En tout, il y a sept chardonnerets élégants (une espèce sauvage d'oiseau protégée) retenus prisonniers pour attirer d’autres oiseaux par leur chant.

Vingt-trois oiseaux, également protégés, ont été retrouvés mort dans des pièges. Le piégeur utilisait des filets ou des bâtons recouverts de glu.

Insuffisant pour les associations

Muriel Arnal est la présidente de l'association One Voice, l'une des quatre associations parties civiles. "Le braconnier a utilisé les méthodes de chasse les plus cruelles sur des oiseaux de nos jardins : des mésanges, des chardonnerets élégants qui sont en train, littéralement, de disparaître de nos jardins. Et il n'a été condamné qu'à 1.000 euros d'amende. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, en France, on peut massacrer gravement des oiseaux de la manière la plus cruelle qui soit et on s'en sort avec une petite amende", regrette la présidente.

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