Un an après le crash de l'hélicoptère au château La Rivière

C'était il y a un an tout juste : le crash d'un hélicoptère transportant quatre personnes, au niveau de Lugon , dans la Dordogne . Aux commandes : James Grégoire, l'ex-propriétaire du Château La Rivière qui venait de parapher le contrat de rachat de la propriété viticole. Il avait proposé de faire un tour, au nouveau propriétaire, le milliardaire Chinois Lam Kok . Il y avait également à bord, son directeur commercial chinois et le fils de Lam Kok âgé de 11 ans.

ⓘ Publicité

L'accident s'était produit en fin d'après-midi et l'épave noire et jaune de l'hélicoptère avait été retrouvée dans la soirée. Les corps des quatre victimes ont été découvertes quelques jours ou quelques mois plus tard. L'enquête n'est toujours pas bouclée un an plus tard . Les débris de l'appareil sont toujours en cours d'analyses . Elles ont pris du retard, car, pour le BEA, le Bureau Enquête Accident, entre-temps, il y a eu le crash de l'avion d'Air Algérie au Mali cet été et plus récemment, celui du Falcon du patron de Total en Russie.Quant à la vie à la propriété, elle suit son cours. Ils sont 22 salariés à y travailler. Même si certains projets de développement, avec un hôtel grand luxe, sont reportés.

"L'hôtel de luxe est en stand-by aujourd'hui. Mais il n'est pas question de remettre en cause les investissements viticoles en cours".
— Xavier Buffo, directeur général du Château La Rivière

2014 s'est finalement plutôt bien passé (400 000 bouteilles vendues au lieu de 350 000 habituellement) avec un véritable effet solidarité, et une volonté de se concentrer sur le coeur du métier du Château La Rivière : produire du vin.

"On a assuré l'essentiel cette année. On a même augmenté nos ventes en France et j'ai tendance à croire qu'il y a eu un effet solidarité".
— Xavier Buffo, directeur général du Château La Rivière

Il n'y aura pas de cérémonie commémorative du drame, à la propriété . Une décision prise après mûres réflexions.