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Tirs à Avignon : une restauratrice de la place des Carmes séquestrée par un homme en fuite

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Justine Imbert, la cheffe du Jardin des Carmes à Avignon, a été séquestrée plusieurs minutes vendredi 22 mars par un homme visé par des tirs de Kalachnikov dans l'intramuros. Elle témoigne sur France Bleu Vaucluse.

La cheffe du Jardin des Carmes a été séquestrée quelques minutes par un homme en fuite vendredi 22 mars à Avignon (Vaucluse) La cheffe du Jardin des Carmes a été séquestrée quelques minutes par un homme en fuite vendredi 22 mars à Avignon (Vaucluse)
La cheffe du Jardin des Carmes a été séquestrée quelques minutes par un homme en fuite vendredi 22 mars à Avignon (Vaucluse) © Radio France - Romain Berchet

Elle accepte de nous recevoir dans sa cuisine en fin de service. Justine Imbert assure derrière les fourneaux malgré cette soirée de vendredi : "j'ai un peu de mal à bosser, à avoir le sourire dans le restaurant." La cheffe du Jardin des Carmes sur la place du même nom dans l'intramuros d'Avignon a encore un peu de mal à réaliser. Vendredi, vers 22h45, des dizaines de tirs ont retenti place Louis-Gastin à quelques mètres de son restaurant. Quelques secondes plus tard, un des hommes pris pour cible est entré dans l'établissement pour s'enfermer avec Justine Imbert.

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"Ce soir-là, j'étais toute seule au restaurant parce que mon employé était malade. Mes derniers clients, une table de trois personnes, venaient de partir. Après avoir entendu les détonations, j'ai immédiatement entendu le carillon de ma porte. C'est à ce moment-là qu'un jeune homme habillé tout en noir est entré. Il a fermé la porte, m'a tiré dans le jardin en me disant qu'il se faisait tirer dessus. On s'est allongé. On se regardait dans les yeux en se disant que nous allions mourir", raconte Justine Imbert. Le jeune homme a finalement quitté les lieux quelques minutes plus tard.

Des clients dans le restaurant à trois minutes près

"C'est relativement très grave ce qui s'est passé. Sur le coup, je n'ai pas vraiment réalisé que c'était une séquestration. Aujourd'hui, je suis relativement en état de choc", ajoute la restauratrice. "Heureusement, les clients sont partis trois minutes avant. J'ai mon restaurant depuis six ans et ça devient compliqué. Avignon ville d'exception, on repassera", souligne Justine Imbert.

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