Sécurité des soignants : il faut "porter plainte" rappelle la présidente de l'Ordre des médecins à Belfort

L'insécurité des soignants devient un thème central du monde de la santé après la mort ce mardi 23 mai de Carène Mézino au CHU de Reims, une infirmière tuée par un homme souffrant de troubles psychiatriques.

Au-delà du drame, le comportement général des patients est à questionner selon Frédérique Nassoy-Stehlin. Pour la présidente de l'Ordre des médecins dans le Territoire de Belfort, l'impatience... des patients est de plus en plus visible :
 "ce n'est pas la culture des médecins de dénoncer, mais il faut agir" déclare ce mercredi l'invitée du 6/9 France Bleu Belfort-Montbéliard.

"La démarche de porter plainte doit se développer"

L'Ordre des médecins soutien la démarche des médecins qui peuvent porter plainte en cas d'agression. "Il faut pour cela remplir la déclaration en ligne qui nous revient systématiquement. On se porte partie civile à leurs côtés. La démarche doit se développer et les forces de l'ordre doivent être sensibles à ça, il faut arriver au degré zéro" ajoute Frédérique Nassoy-Stehlin.

La situation est illustrée par ce chiffre : les actes violents envers le personnel médical ont augmenté de 22% en 2022 selon le constat de la présidente terrifortaine de l'Ordre des médecins.