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Rixes en Essonne : trois mineurs mis en examen pour apologie de crime, après la diffusion d'un clip

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Trois mineurs de l'Essonne ont été mis en examen pour apologie de crime ce mercredi indique le parquet d'Evry. Cela fait suite à la diffusion d'un clip de rap, dans lequel les trois adolescents font référence à la violente agression de Dramane, mi-juillet à Saint-Michel-sur-Orge.

Trois mineurs de l'Essonne ont été mis en examen, ce mercredi, pour apologie de crime. Trois mineurs de l'Essonne ont été mis en examen, ce mercredi, pour apologie de crime.
Trois mineurs de l'Essonne ont été mis en examen, ce mercredi, pour apologie de crime. © Maxppp - YOAN VALAT

France Bleu Paris s'est fait confirmer ce vendredi, par le parquet d'Evry, la mise en examen de trois mineurs de l'Essonne pour apologie de crime, intervenue mercredi. Ces trois adolescents, originaires de Sainte-Geneviève-des-Bois, ont sorti un clip de rap le 16 juillet dernier dans lequel ils font référence à la violente agression de Dramane en mai dernier. Ce jeune de 15 ans avait été frappé à la tête, à coup de marteau, devant son établissement de Saint-Michel-sur-Orge.

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Les trois mineurs placés sous contrôle judiciaire

Dans ce clip de rap, du groupe 700s, dont le titre est éloquent : "Acte de Barbarie #4", les trois mineurs font clairement référence aux faits de violence du 28 mai dernier qui se sont déroulés à Saint-Michel-sur-Orge. Ce jour-là, Dramane, 15 ans, est frappé à la tête à coup de marteau devant son lycée. Suite à son agression, Dramane est dans la coma et en sortira mi-juin.

Ce sont les enquêteurs du secteur qui ont signalé la diffusion et le contenu de ce clip de rap explique le parquet d'Evry. Par la suite, une enquête préliminaire est ouverte et les enquêteurs retrouvent la trace des trois jeunes rappeurs, deux de 15 ans et un de 16 ans. Ce lundi, ils ont été placés en garde à vue. Dès mercredi, les trois mineurs ont été déférés devant le parquet et mis en examen pour apologie de crime. 

En attendant leur jugement, qui devrait intervenir d'ici trois ou quatre mois, les trois jeunes ont été placés sous contrôle judiciaire précise le parquet. Ils doivent également respecter un couvre-feu de 20 heures à 6 heures du matin, ils ont interdiction d'entrer en contact et de détenir une arme. L'un des trois jeunes, déjà connu de la justice pour violences aggravées, a été placé en centre éducatif fermé.

En cas de condamnation, les adolescents encourt jusqu'à cinq ans de prison.

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