Policiers agressés à Colombes : l'homme abattu n'était pas radicalisé selon les premiers éléments de l'enquête

L'homme abattu vendredi à Colombes (Hauts-de-Seine) après avoir menacé des policiers avec un couteau, n'était pas radicalisé selon des premiers éléments de l'enquête. Dans un communiqué, le procureur de Nanterre Pascal Prache précise qu'il "aurait fait l'objet d'une hospitalisation psychiatrique". Il indique par ailleurs que "son casier judiciaire ne porte pas de trace de condamnation et il est connu pour deux antécédents relatifs à d'autres infractions".  

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Le parquet national anti-terroriste a été informé dès vendredi soir mais au vu des premiers éléments fournis par l'enquête ouverte pour "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique", le parquet de Nanterre reste saisi. Les policiers et les témoins présents sur les lieux, ont été auditionnés. : "Des premiers éléments recueillis, il apparaît que deux policiers, qui procédaient à des contrôles d'identité, ont fait usage de leur arme à plusieurs reprises, tirant sur un homme se dirigeant vers eux armé d'un couteau en criant "Allah Akbar" après avoir jeté une bouteille en verre dans la direction de policiers", explique le procureur. 

L'homme abattu était âgé de 41 ans, il résidait "semble-t-il à la Garenne-Colombes", dans les Hauts-de-Seine. Malgré l'intervention des secours, l'homme est décédé de ses blessures. L'autopsie est prévue le 24 octobre 2021. L'enquête se poursuit pour éclaircir le déroulement et les circonstances des faits. L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) est également saisie.