Limoges : l'affaire des Nez Rouges mise en délibéré au 13 mars

"Monsieur Buisson aurait-il trouvé son maître ?", se questionne l'avocat général, ce mercredi matin, au moment de faire ses réquisitions dans l'affaire des Nez Rouges en appel, impliquant son fondateur, Sébastien Buisson, mis en cause pour détournement de fonds et trafic d'influence passif. Sébastien Buisson a été condamné en première instance à trois ans et demi de prison dans l'affaire des Nez Rouges et un an et demi pour avoir tenté de soudoyer un magistrat pour étouffer des dossiers dans lesquels il serait impliqué. Il a aussi été condamné à deux ans de prison pour s'être fait passer pour un avocat dans un tribunal de l'Allier.

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Le parquet a requis la confirmation des peines prononcées en première instance

Ce procès en appel s'était déjà tenu en septembre dernier mais a été annulé pour vice de procédure. Pour la première fois depuis des années, par la voix de son avocat Maître Olivier Roquain, Sébastien Buisson avait reconnu les faits qui lui sont reprochés. Ce mercredi, le parquet général a requis la confirmation des peines prononcées en premières instance et demandé un mandat d'arrêt à l'encontre de Sébastien Buisson. La défense a plaidé la relaxe dans l'affaire de trafic d'influence et souhaité que la volonté première de s'enrichir avec son association des Nez Rouges ne soit pas retenue. La décision dans ces deux dossiers a été mise en délibéré au 13 mars.