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Le maire d'Agde en détention : "On est tous un peu groggy" réagit le leader de l'opposition municipale

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Gilles d'Ettore, maire d'Agde et ancien député, a été mis en examen et incarcéré jeudi, après 48 heures de garde à vue. Le leader de l’opposition affirme ce vendredi matin que le maire n’a jamais montré de signe de faiblesse qui pourrait laisser penser qu’il était sous l’emprise d’une voyante.

Mairie d'Agde. Mairie d'Agde.
Mairie d'Agde. - Google Maps

Le maire d'Agde et ancien député UMP a été placé en détention provisoire jeudi soir, après 48 heures de garde à vue à la police judiciaire de Montpellier. Gilles d'Ettore, 55 ans, a été mis en examen pour prise illégale d'intérêt, détournement de fonds publics et corruption. Thierry Nadal, le leader de l’opposition, affirme ce vendredi matin que le maire n’a jamais montré de signe de faiblesse qui pourrait laisser penser qu’il était sous l’emprise d’une voyante.

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Le leader de l'opposition assure que le maire a bien toutes ses capacités intellectuelles

Alors le maire d'Agde a-t-il perdu pied ces derniers mois ? Il ne montrait aucun signe en ce sens, selon Thierry Nadal, leader de l'opposition "On n'a pas vu, durant ces quatre années, de "pétage de plombs". Pour nous, il n'était pas cohérent dans ses réponses. Mais bon, à aucun moment, on a vu des signes de folie."

"On a toujours eu en face de nous quelqu'un qui était très pertinent. C'est quelqu'un de très dynamique. Il a témoigné à notre égard d'autorité, mais ça, c'est quelque chose de normal, l'agressivité l'est un peu moins et la moquerie encore moins. Mais il n'a jamais donné de signes de folie."

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Peut-il rester maire tout en étant en prison ?

Mais jusqu'où la voyante est-elle allée pour influencer les décisions du maire ? La population d'Agde est en droit de s'interroger sur les capacités intellectuelles de cet homme qui dirige la quatrième ville du département de l'Hérault depuis 23 ans.

La loi ne l'interdit pas, mais pour la gestion de la ville, cela peut peu cohérent. "Ça me semble difficile" explique Thierry Nadal. "Maintenant, ça dépendra des possibilités que lui laissera la loi. Nous, en tant qu'opposition, bien sûr, on va se réunir avec nos colistiers et on va voir quelle attitude on adoptera."

"Les dernières 48 heures ont été assez agitées pour tout le monde, pour tous les habitants de la ville qui sont un peu groggy face à tous ces événements. Après la stupeur, il y a maintenant un petit peu l'amertume des gens qui se sentent un peu trahis et qui ont le sentiment d'avoir été trompés pendant de nombreuses années."

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