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Le cambrioleur part en prison en Dordogne après une course-poursuite à 180 km/h avec la police

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Un Charentais-maritime qui venait de sortir de prison pour des cambriolages a été jugé ce lundi 29 avril au tribunal de Bergerac pour une course-poursuite avec la police, la semaine dernière. Dans le coffre de sa voiture, les enquêteurs avaient retrouvé l'attirail du parfait cambrioleur.

L'homme a été arrêté mercredi soir après une course-poursuite jusqu'à Lamonzie-Saint-Martin (photo d'illustration). L'homme a été arrêté mercredi soir après une course-poursuite jusqu'à Lamonzie-Saint-Martin (photo d'illustration).
L'homme a été arrêté mercredi soir après une course-poursuite jusqu'à Lamonzie-Saint-Martin (photo d'illustration). © Radio France - Marc Bertrand

Le crâne chauve, la barbe rousse, l'homme a un certain panache, quand il répond : "Oui, monsieur", c'est vrai, c'est bien lui qui a tenté de semer la police mercredi soir, qui a foncé à 160 km/h dans un Citroën Berlingo volé, sur la route de Sainte-Foy. Et "non, monsieur", il décline poliment de dire le nom de son complice.

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Ils étaient deux ce soir-là dans la voiture, cagoulés au volant, gantés, barre à mine et tournevis dans le coffre quand ils ont croisé la route des policiers de la BAC de Bergerac. Une course-poursuite s'engage, les policiers montent à 180 pour rattraper le conducteur, qui finit par se retrouver coincé dans un chemin de terre, à Lamonzie-Saint-Martin. Il n'y a que lui qui se fait attraper, caché au milieu d'un champ après avoir perdu une chaussure dans sa fuite. Son complice s'évanouit dans la nuit.

"Quand j'étais enfant, j'avais un papa voleur"

A la barre, le charentais maritime sait que ça ne sert à rien de nier : Cambriolages, vols, cambriolages, son casier judiciaire est éloquent. Mais comme en voiture, il n'a pas l'air de vouloir s'arrêter. Pourquoi ? L'homme répond que c'est psychologique, qu'il veut se faire soigner : "Quand j'étais enfant, j'avais un papa qui était voleur", dit-il. Quelque chose de "plus fort que l'argent", presque une explication métaphysique.

Vu les sourcils froncés du président, le tribunal n'a pas l'air très convaincu. Les juges suivent les réquisition du parquet, et condamnent le cambrioleur en série à deux ans et demi de prison ferme, avec mandat de dépôt à l'audience, ce qui veut dire qu'il est allé directement en prison en sortant du tribunal.

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