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La thèse de la noyade accidentelle privilégiée après la découverte des deux corps sans vie à Erquy

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Les enquêteurs s'orientent vers la thèse d'une "noyade accidentelle" après la découverte lundi 15 avril des corps d'un homme et d'une femme dans un bassin artificiel à Erquy, dans les Côtes-d'Armor. De nouvelles perquisitions auront lieu ce mercredi 17 avril.

La Brigade de recherches de la Compagnie de gendarmerie de Saint-Brieuc est chargée de l'enquête (photo d'illustration) La Brigade de recherches de la Compagnie de gendarmerie de Saint-Brieuc est chargée de l'enquête (photo d'illustration)
La Brigade de recherches de la Compagnie de gendarmerie de Saint-Brieuc est chargée de l'enquête (photo d'illustration) © Radio France - -

Selon le procureur de la république de Saint-Brieuc, "la thèse de la noyade accidentelle" est privilégiée après la découverte de deux cadavres lundi 15 avril, à la surface d'un bassin artificiel de rétention d'eau sur une exploitation maraîchère d'Erquy dans les Côtes-d'Armor. Les victimes sont une femme de 30 ans et un homme de 25 ans.

Les premiers éléments de l'enquête révèlent que la jeune femme travaillait sur l'exploitation et résidait dans une caravane sur place, précise le parquet dans un communiqué. L'homme décédé était un de ses amis.

Soirée festive avec alcool et stupéfiants

La veille de la découverte, ils auraient passé "une soirée festive en compagnie d'un troisième individu". Après avoir participé à un barbecue à Planguenoual (22), ils seraient rentrés tous les trois dans la caravane où ils auraient consommé de l'alcool et des stupéfiants, "notamment de la kétamine appartenant à l'homme décédé", ajoute le parquet. "Le témoin n'aurait pas dormi avec" eux, mais dans une voiture garée à proximité et a récupéré "ses affaires le dimanche matin sans les voir et sans s'inquiéter outre mesure".

Une profondeur d'1,17 mètre d'eau

L'employeur de la jeune femme, ne la voyant pas se présenter au travail, a alerté ses parents. Ces derniers, aidés du gérant de l'exploitation, ont retrouvé les deux corps dans le bassin artificiel à proximité de la caravane. Les enquêteurs ont constaté une profondeur maximale de 1,17 mètre dans le bassin, ainsi qu'une bâche glissante sur son fond.

Le parquet a demandé des autopsies, qui seront effectuées à l'Institut Médico-Légal de Rennes ce vendredi 17 avril, ainsi que des analyses toxicologiques. La brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Saint-Brieuc est en charge de l'enquête sur les circonstances du décès.

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