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Plestin-les-Grèves : deux associations vent debout contre un projet d'extension d'un poulailler

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Le projet d'extension d'un poulailler dans les Côtes-d'Armor mobilise les associations de protection de l'environnement. Selon elles, l'exploitation va passer de 50.000 à 181.000 bêtes. Plestin Environnement et Sauvegarde du Trégor ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Rennes.

Les associations de protection de l'environnement demandent l'arrêt des travaux d'extension du poulailler (photo d'illustration) Les associations de protection de l'environnement demandent l'arrêt des travaux d'extension du poulailler (photo d'illustration)
Les associations de protection de l'environnement demandent l'arrêt des travaux d'extension du poulailler (photo d'illustration) © Maxppp - MARC SALVET

Deux associations de protection de l'environnement ont déposé un recours contre le projet d'extension d'un poulailler de la commune de Plestin-les-Gèvres, dans les Côtes-d'Armor. Selon elles, l'exploitation va passer de 50.000 à 181.000 bêtes. Ces associations, Plestin Environnement et Sauvegarde du Trégor Goello Penthièvre, ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Rennes. Mais l'exploitant, qui a obtenu toutes les autorisations auprès des services de l'État, a démarré ses travaux avant la décision de la justice.

Ces associations redoutent les conséquences sur le territoire. "C'est la proximité d'un affluent du Yar, les bâtiments sont à 35 mètres du Yar, explique Jean Sarrazin, le vice-président de Plestin Environnement. On craint aussi des fuites dans l'air d'ammoniac. Et le poulailler de Kerboriou est situé tout près du bourg de Trémel."

Quel poulet dans nos assiettes ?

Trémel compte 410 habitants. La maire du village, Cécile Auriac, ne remet pas en cause ce projet. Elle s'interroge néanmoins sur sa philosophie. "Le dossier est quand même traité par les services de l'État. Si le feu vert a été donné, j'imagine que le dossier est carré. En revanche, la question qu'il faut surtout se poser, c'est quels poulets on veut dans notre assiette ?"

Et c'est précisément l'autre argument des associations de protection de l'environnement : le bien-être animal. "Les poulets auront l'équivalent d'une feuille A4 pour se déplacer dans les bâtiments. Ce n'est absolument pas possible de produire du poulet dans ces conditions", poursuit Jean Sarasin.

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