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L'Héraultais auteur de menaces contre Macron récidive, il reste en liberté sous contrôle judiciaire

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L'habitant de Cruzy (Hérault) déjà poursuivi pour avoir publié des messages hostiles au président de la République sur TikTok la semaine dernière a de nouveau été interpellé, cette fois pour des messages menaçants à l'égard des Macronistes. Son téléphone lui a été confisqué en attendant son procès.

Le parquet demandait son placement en détention, le juge de liberté a préféré le contrôle judiciaire Le parquet demandait son placement en détention, le juge de liberté a préféré le contrôle judiciaire
Le parquet demandait son placement en détention, le juge de liberté a préféré le contrôle judiciaire © Radio France - Salah Hamdaoui

L'habitant de Cruzy déjà placé sous contrôle judiciaire pour avoir proféré des menaces de mort à l'encontre d'Emmanuel Macron la semaine dernière a de nouveau été interpellé pour de nouveaux messages sur les réseaux sociaux hostiles aux forces de l'ordre et des Macronnistes.

Sur l’un des messages par exemple figurait l’affiche d'un film de fiction mettant en scène un homme au visage dissimulé, qualifié de "sniper en liberté", armé de deux fusils d'assaut et posant devant des cadavres, avec le sous-titre suivant : "pendant des années, il a tout encaissé. Aujourd'hui, les choses vont changer…". À cette affiche, était ajouté le commentaire suivant : "la chasse aux macronistes est ouverte !!!".

L'homme a de nouveau été placé en garde à vue par les gendarmes de Capestang pour "provocation à la commission d'atteinte volontaire à la vie par un moyen de communication électronique". Il a reconnu être l'auteur de ce message.

Il a été examiné par un expert psychiatre qui a estimé qu'il n'était pas atteint de déficit mental ou de troubles psychiatriques "pouvant altérer sa perception de la réalité et qu'il était donc accessible à une sanction pénale" tout en expliquant qu'il pouvait être, par moments, "emporté par ses émotions".

Le parquet a de nouveau demandé son placement en détention provisoire, mais le juge des libertés et de la détention a choisi le placement sous contrôle judiciaire avec les mêmes obligations que celles imposées la semaine dernière.  Son téléphone portable lui a été cette fois confisqué.

Les deux affaires ont été jointes, il sera jugé pour les deux le 27 mars prochain.

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