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INSOLITE - En conflit de voisinage à Marseille, un couple de retraités attaqué en justice par Vinci

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Vinci assigne en référé le couple propriétaire d'une petite maison à La Capelette dans le 10e à Marseille, pour achever la construction d'une résidence étudiante. Les retraités s'opposent au droit de passage car le promoteur refuse de les indemniser pour la perte de valeur de leur bien.

La maison désormais enclavée sur la droite par le mur de la résidence étudiante. La maison désormais enclavée sur la droite par le mur de la résidence étudiante.
La maison désormais enclavée sur la droite par le mur de la résidence étudiante. © Radio France - Fred Chapuis

Le pot de terre contre le pot de fer ! À Marseille l'histoire d'un bras de fer entre deux retraités et le géant Vinci. Pour un conflit de voisinage, le promoteur immobilier assigne en justice, le couple de propriétaires d'une petite maison située à La Capelette dans le 10e arrondissement de Marseille.

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Le couple assigné en référé le 1er septembre à Marseille

Le constructeur immobilier souhaite passer chez eux pour achever des travaux et livrer une centaine de logements d'une résidence étudiante, située à l'angle de l'avenue Benjamin Delessert et de l'impasse Georges Picot. Seulement Vinci refuse d'indemniser le couple de Marseillais qui met en avant un trouble anormal de voisinage et la perte de valeur du bien. Il faut dire qu'un mur imposant de plus de 10 mètres de haut leur gâche désormais la vue et la vie.

"Au quotidien je me retrouve en prison, raconte Denis Artaud sur France Bleu Provence. On n'a plus de rayons de soleil, on n'a pas d'air. C'est comme une étuve. Vous vous tournez, vous voyez le béton. C'est l'angoisse ! On se sent comprimé. Je ne suis pas emmuré, je suis enseveli ! Avec cette construction imposante, la maison du couple Artaud aurait beaucoup perdu de sa valeur selon des experts mandatés par les propriétaires. J'ai une perte énorme sur ma maison, poursuit le retraité de 67 ans, fatigué et malade. De 380.000 euros, elle tombe à 180.000 euros. J'essaie de me battre pour récupérer un peu de mon bien".

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France Bleu Provence a vérifié le quotidien dans cette maison enclavée par la résidence étudiante.

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Vue depuis la terrasse de la maison enclavée : il s'agit de l'arrière de la résidence étudiante.
Vue depuis la terrasse de la maison enclavée : il s'agit de l'arrière de la résidence étudiante. © Radio France - Fred Chapuis
Désormais enclavée par la résidence, la terrasse est privée de soleil et d'air.
Désormais enclavée par la résidence, la terrasse est privée de soleil et d'air. © Radio France - Fred Chapuis

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